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Port-Gentil : Les ex-agents de Prima Services en colère
Publié le mardi 23 aout 2022  |  Gabon Review
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
Les enseignants regroupés au sein du SENA et de la CONASYSED ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève
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20 ex-agents Prima Services ont fait irruption au siège de la société, le 18 août à Port-Gentil. Ils réclament le paiement de leurs droits légaux, dont des arriérés de salaire.

Le torchon brûle à Prima Services, une entreprise dédiée à la protection rapprochée, l’intervention rapide, le transport de fonds, la protection rapprochée et bien d’autres services. 20 ex-employés ont fait irruption au siège de la société, le 18 août à Port-Gentil, pour réclamer le paiement intégral de leurs droits légaux. Ils revendiquent, entre autres, les arriérés de salaires des mois de juin et juillet, mais aussi leur solde de tout compte ainsi que leurs congés.

Les ex-employés exigent également le versement des cotisations sociales. Pour le délégué des déflatés, cette situation n’a que trop duré. «À chaque fois que nous venons ici, il nous demande de revenir, de revenir. Ça fait deux mois aujourd’hui que cette situation perdure. Et Port-Gentil a toujours été lésé. Nous, nous voulons rentrer en possession de notre argent. Et nous sommes-là jusqu’à satisfaction de nos revendications», a déclaré Denzel Boundzanga.

À ce jour, le chef d’agence n’a toujours pas souhaité prendre ce problème social à bras le corps. D’où leur décision de se rendre au siège de l’entreprise. Envahi par les ex-employés en colère, le chef d’agence a assuré que la situation sera régularisée dans les prochains jours. «L’entreprise s’est engagée à résoudre ce problème et ça ne prendra pas des mois. Notre priorité est de régler la situation des salaires des agents restants. Ils seront payés avant la fin de l’année si tout va bien», a affirmé John Patrick Mbourou.

À l’approche de la rentrée scolaire qui vient à grands pas, ces pères de famille ne savent plus à quel saint se vouer. Désespérés, ils ambitionnent durcir le ton dans les semaines à venir si rien n’est fait.
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