Aaron Boupendza a surpris plus d’un en s’engageant avec Al-Shabab (D1 saoudienne). Face aux vagues de critiques ayant déferlé sur ce choix, le joueur de 25 ans se défend : «Nous voulons gagner de l’argent et aider nos familles. Je viens d’une famille modeste au Gabon».
Critiqué sur les réseaux sociaux après son choix de rejoindre Al-Shabab (D1 saoudienne), Aaron Boupendza a répondu à ses détracteurs. Après une saison à Al-Rabi (D1 qatarie), l’attaquant de 25 ans assume sa décision, motivée d’ailleurs par le désir d’aider ses proches.
«On me critique d’être venu en Arabie Saoudite. Les footballeurs sont comme n’importe quel autre travailleur, nous voulons gagner de l’argent et aider nos familles. Je viens d’une famille modeste au Gabon, je fais ça pour eux. J’encaisse ce que je reçois parce que je l’ai mérité», a récemment réagi le joueur sur Facebook. Soit. Mais cet argument est largement discutable.
Aaron Boupendza a choisi de signer un contrat de cinq ans avec le club qatari et touchera près de 2 milliards de francs CFA de salaire annuel. Une offre difficilement refusable pour un jeune désireux d’aider les siens. Mais force est de constater que l’international gabonais a choisi le confort d’un championnat moindre aux exigences du très haut niveau.
En effet, certains clubs européens, à l’instar de Fenerbahçe (D1 turque) ou encore l’Atalanta Bergame (D1 italienne) ont essayé d’attirer le joueur, moyennant un salaire similaire, voire supérieur, à celui qu’il va toucher en Arabie Saoudite. S’engager dans l’un de ces deux clubs, surtout l’italien, aurait clairement été un meilleur choix de carrière.
Mais le Gabonais a choisi de rejoindre Al-Shabab pour les raisons qu’il a lui-même évoquées et qu’il assume d’ailleurs. «J’ai le droit de choisir où je veux jouer», a insisté Aaron Boupendza, comme pour clore le débat.