Le mardi 16 août dernier le ministre de l’Énergie, Alain-Claude Bilie-By-Nze et ses collègues Nicole Jeanine Lydie Roboty épouse Mbou et Edith Ekiri Mounombi épouse Oyouomi, respectivement en charge de l’Économie et du Budget, ont procédé à la signature des conventions de concession pour l’aménagement des ouvrages hydroélectriques de Fé 2 et Impératrice avec la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder). Des projets qui permettront d’accroître de manière significative l’indépendance énergétique du pays.
En veilleuse depuis quelques années, les projets de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie sur la rivière Ngounié et de Fé2 sur la rivière Okano à Mitzic devraient connaître une relance dans les mois à venir. C’est du moins ce qui ressort après la signature des conventions de concession pour la réalisation de ces deux infrastructures.
D’une capacité totale installée de 170MW en cumulé, soit 1000 gwh de productible, pour un investissement total de 230 milliards FCFA, avec la construction de 500km de lignes associées, pour un investissement de 200 milliards de FCFA ces centrales permettront de fournir de l’énergie pour les ménages et les industries des provinces du Woleu-Ntem, de la Ngounié, du Moyen-Ogooué et de l’Estuaire. « Il s’agit donc d’un investissement total 430 milliards FCFA dont la mise en œuvre participera à l’indépendance énergétique de notre pays, tout en apportant aux ménages et aux industries une énergie verte, suffisante et compétitive », a indiqué le ministre de l’Energie.
Il faut souligner qu’outre le boom énergétique, l’aménagement de ces ouvrages permettra la création de 3000 emplois directs et indirects dans les phases de construction et d’exploitation. A noter que la mise en œuvre de ces projets s’inscrit dans le cadre d’un accord tripartite entre l’État gabonais, et les entreprises Coder et China Gezhouba groupe corporation (CGGC).