En visite au Gabon en fin de semaine écoulée, le président togolais a abordé avec son homologue gabonais la question de la grande commission mixte pour la redynamisation de la coopération entre leurs deux pays. Faure Gnassingbé et Ali Bongo souhaitent que cette redynamisation profite à leurs différents peuples. Cette commission devrait se réunir dans les prochaines semaines et définir les priorités profitables à tous.
«Depuis l’année dernière, le président Ali Bongo et moi-même avons décidé de redynamiser la coopération entre nos deux pays», a déclaré l’issue d’une rencontre avec son homologue gabonais, le 19 août, le président togolais. «Nous avons de bonnes relations personnelles au niveau des responsables, mais il faut que cela profite à nos populations», a ajouté Faure Gnassingbé Eyadéma.
Selon lui, l’excellence de cette coopération s’est matérialisée par une visite importante qu’a effectuée son Premier ministre au Gabon, avant de recevoir à Lomé, le Premier ministre d’Ali Bongo. «Nous avons déterminé un certain nombre de domaines de coopération qui peuvent être mutuellement bénéfiques pour nos pays, mais surtout pour nos populations», a-t-il indiqué.
«Je pense que dans les semaines qui vont venir, la réunion de la grande commission mixte pour le Gabon va pouvoir se réunir pour concrétiser tout cela», a-t-il fait savoir. «Le processus malheureusement est un peu long, mais je crois que les fruits ne sauront tarder», a commenté le président togolais. Alors qu’il a été annoncé la suppression de frais de roaming entre le Gabon et le Togo, il estime que de telles initiatives profitent aux populations des deux pays. «Il y a une importante communauté togolaise dans votre pays. Au-delà des relations Etat-Etat, il y a la relation entre les peuples et le téléphone c’est un objet qu’on utilise quotidiennement» a-t-il déclaré.
Au-delà de cette suppression des frais de roaming, il y a une forte collaboration et coopération entre les autorités de régulation des deux pays pour avoir des services téléphoniques et Internet beaucoup plus efficaces, mais à moindre coût. «Nos coûts sont élevés à Lomé», a-t-il indiqué soulignant que son pays veut s’inspirer de l’Arcep. L’idée, mettre la pression sur les opérateurs à Lomé pour s’assurer que les utilisateurs de téléphone payent le juste prix.