Après plusieurs dénonciations de la coalition du Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (SYMEFOGA) et le Syndicat national de la santé (SYNAS) sur l’état de déliquescence de la maternité au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la maternité Marie-Louise Délicat a bénéficié d’une cure de jouvence. Une opération qui contribuera à l’amélioration des conditions de travail du personnel soignant de ce service ainsi que la prise en charge des patients.
Fermée depuis près de 3 mois pour des raisons de travaux, la maternité Marie-Louise Délicat du Centre hospitalier universitaire de Libreville est de nouveau opérationnelle. En effet, face aux nombreux dysfonctionnements infrastructurels et matériels longtemps décriés tant par les médecins fonctionnaires que les patientes la direction générale du CHUL a procédé à des travaux de réfection complète dudit service.
De la remise en état des façades extérieures et intérieures du bâtiment, en passant par les installations électriques, la climatisation et la plomberie, autant dire que l’ancienne maternité a eu droit à une chirurgie complète de son édifice. Aussi, les salles d’accouchement et d’hospitalisation ont été rééquipées et le raccordement de la connexion internet permettra à la maternité d’être en marge avec la gestion informatisée des hospitalisations et du système de facturation.
Considéré comme la vitrine du système de santé gabonais, la Directrice générale du CHUL, le Dr.Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang n’a pas caché sa satisfecition face à ces travaux d’embellissement qui ont permis la réouverture de ladite maternité. « Mes collaborateurs serviront désormais dans un espace assaini et surtout les femmes enceintes donneront à nouveau la vie dans un environnement plus humain. »,a-t-elle déclaré.