Ces dernières années, les populations gabonaises vivent au rythme des agressions et autres larcins survenant parfois au nez à la barbe des Forces de sécurité et de défense. Une situation préoccupante qui devrait interpeller une fois de plus le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, garant de la sécurité et du bien–être des Gabonais, sur la nécessité de résoudre cette problématique.
Si durant la crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19, l’insécurité avait quelque peu baissé du fait de la présence quotidienne des forces de l’ordre dans les différentes artères du pays, la situation semble désormais intenable depuis la levée des mesures restrictives. Il faut dire que depuis lors les Gabonais notamment ceux du Grand Libreville sont victimes de vols, braquages et autres agressions sans que le gouvernement ne daigne réagir.
Preuve de cette insécurité qui selon certains observateurs démontre l’impuissance du ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha, le manque de confiance des populations envers les forces de sécurité. Pour preuve, dans une enquête menée par Afrobarometer avec l’appui du Centre d’études et de recherche en géosciences politiques, il ressort que « 75% des Gabonais n’ont pas du tout confiance en la police et la gendarmerie ».
Au moment où le chef de l’Etat devrait prononcer une allocution pour la célébration des 62 ans de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, les Gabonais espèrent voir cette problématique être abordée. Ainsi, les populations attendent d’Ali Bongo Ondimba des décisions fortes afin de mettre un terme à ce qui pourrait désormais s’apparenter à une volonté délibérée du gouvernement d’Ossouka Raponda de voir les Gabonais vivre dans la peur.