La Haute autorité de la communication (Hac) a décidé, le 11 août, de suspendre “La Cigale Enchantée“ pour une durée d’un mois. En cause, la Une de sa dernière parution, le 11 août, où le journal titrait : «La République s’aplatit aux pieds des Arabo-Berbères», avec en photo d’illustration Sylvia et Noureddin Bongo.
Après un dernier avertissement en avril dernier, la Haute autorité de la communication (Hac) a sorti sa hache acérée pour frapper “La Cigale Enchantée“. Le gendarme des médias a décidé, le 11 août, de suspendre l’hebdomadaire pour une durée d’un mois. En cause, la Une de sa dernière parution, le 11 août, où le journal titrait : «La République s’aplatit aux pieds des Arabo-Berbères», avec en photo d’illustration Sylvia et Noureddin Bongo, respectivement épouse et fils du président de la République.
«A l’examen, ce titre constitue une incitation à la haine, à la xénophobie, au racisme, au tribalisme et porte atteinte à la cohésion sociale, à l’ordre public, à la stabilité des Institutions et au vivre ensemble, notamment avec les communautés étrangères résidant au Gabon», a argumenté la Hac. «C’est pourquoi, la Haute Autorité de la Communication (…) décide par décision n° 000007/HAC/2022 de l’interdiction de parution d’une durée d’un (1) mois du journal “La Cigale enchantée“ et du retrait immédiat des kiosques du numéro en cause», a ajouté le gendarme des médias.
Un gros coup dur pour le média, qui va devoir remuer ciel et terre pour trouver de quoi supporter ses charges, un mois durant. L’interdiction de paraitre privera, en effet, “La Cigale Enchantée“ de ses principales sources de revenus : la publicité et, dans une moindre mesure, la vente des journaux.