Les personnes vivant avec le VIH qui traversaient des moments difficiles ces derniers mois peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. Entre ruptures cycliques de stocks d’antirétroviraux (ARV) et les coûts élevés des examens, elles ne savaient plus à quel saint se vouer. Le 8 août, le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, et son délégué, Justine Libimbi-Mihindou étaient à l’hôpital de Nkembo pour constater l’effectivité de la livraison des antirétroviraux et des antituberculeux.
Depuis plusieurs mois, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Gabon sont confrontées à des ruptures cycliques des stocks d’antirétroviraux (ARV). Face à cette situation, le gouvernement s’est régulièrement défendu estimant faire des efforts pour trouver des solutions. C’est dans cette optique que le ministre de la Santé et son délégué, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong et Justine Libimbi-Mihindou se sont rendus, le 8 août, au complexe hospitalier de Nkembo.
Les deux membres du gouvernement s’y sont rendus sur instruction du Premier ministre afin de se rendre compte de l’effectivité de la livraison des antirétroviraux et des antituberculeux. Ils ont visité les magasins de stockage de ces produits notamment dans la pharmacie du Centre de traitement ambulatoire (CTA).
Un mécanisme de suivi
Récemment, un peu plus de quatre tonnes d’antituberculeux et «une quantité suffisante des antirétroviraux» ont été réceptionnées «permettant de garantir la disponibilité des stocks sur l’ensemble du territoire national».
Pour le ministre de la Santé et des Affaires sociales, «la livraison de ces commandes témoigne, une fois de plus, de la volonté et surtout de l’engagement du Président de la République pour qui, la prise en charge des personnes vulnérables est une priorité».
Selon ce dernier, les difficultés rencontrées dans la mise à disponibilité des antirétroviraux et des antituberculeux, sont liées au transfert des fonds à l’international et aux contraintes d’affrètement maritimes causées par le conflit russo-ukrainien.
Il a invité le personnel à une gestion rationnelle de ces stocks, en mettant en place des mécanismes de suivi et de contrôle non sans insister sur les sanctions encourues. Car, a-t-il indiqué, le gouvernement mènera une politique de tolérance zéro en matière de détournement de ces produits pharmaceutiques.