Radiés il y a quelques jours de l’Union nationale, Paul-Marie Gondjout et ses partisans évoquent « un non-événement » et tracent leur route. Le processus de légalisation au ministère de l’Intérieur de leur nouveau parti, l’Union nationale initiale (UNI), est en bonne voie. Celui-ci compte bien tirer son épingle du jeu lors de la présidentielle de 2023.
« Pour nous, cette radiation est un non-événement. Elle arrive au moment où nous avons fait constater la scission au niveau du ministère de l’Intérieur. Pour nous, c’est du passé. Ils ont été piqués au vif et ont réagi sous l’émotion », a réagi Lamia Nkene, porte-parole de Paul-Marie Gondjout, chez nos confrères de TV+ Afrique.
Le camp de Paulette Missambo a beau faire courir le bruit que le nouveau parti créé par « POG » est une résurgence de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD), le parti créé en 2005 par Zacharie Myboto, ancien président de l’UN, par ailleurs beau-père de Paul-Marie Gondjout ; ou encore qu’il serait le fruit d’un « accord occulte » passé avec le PDG qui chercherait par là à affaiblir l’opposition à un an de la présidentielle, ces attaques n’ont pas l’heur de freiner le camp de Paul-Marie Gondjout qui croit en sa bonne étoile et ne s’en laisse pas compter.
« Ce sont des rumeurs, et nous ne répondons pas aux rumeurs. Les militants de l’Union nationale Initiale savent sur quelles bases ce parti politique se crée. Dire que l’UNI est l’UGDD bis, ça n’engage que ceux qui le disent », a balayé la porte-parole du nouveau parti, renvoyant dans les cordes le camp Missambo.
Le dossier d’enregistrement de l’UNI a été déposée la semaine dernière au ministère de l’intérieur. Cette formation a vocation a porté la candidature de Paul-Marie Gondjout, qui reste la personnalité préférée des militants de l’UN, lors de la présidentielle de 2023.