Sur les 784 clients de la Banque de l’habitat du Gabon (BHG) éligibles pour un montant de 376,5 millions de FCFA, 400 clients ont été indemnisés pour un montant global de 306,6 millions, soit 51,4 % en fin 2021. Le reste des indemnisations est annoncé dans les prochains mois, mais les dates précises n’ont pas été indiquées.
Selon les informations de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), le Fonds de garantie des dépôts en Afrique centrale (Fogadac) a indemnisé 51% des clients de la Banque de l’habitat du Gabon (BHG) en liquidation en fin 2021. Il s’agit de 400 clients sur les 784 éligibles pour un montant de 376,5 millions de FCFA. Les règlements ont effectivement commencé en début octobre 2019, sur la base des relevés d’identité bancaire transmis par les clients concernés.
Pour ceux ne disposant pas d’un compte bancaire dans un autre établissement de crédit, les règlements se font aux guichets de troits banques mandataires, désignées à cet effet il s’agit de BGFIBank Gabon, la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Gabon (Bicig) et l’Union Gabonaise de Banque (UGB), fait savoir la BEAC.
Le Fogadac a remboursé ainsi les avoirs éligibles au titre de la protection des dépôts à hauteur de 5 millions de FCFA par ayant droit et par établissement de crédit. L’indemnisation des 384 clients en attente pour un montant global de 69,9 millions de FCFA, est prévue pour les mois avenirs sans trop de précision sur les dates exactes.
Une fois l’opération d’indemnisation terminée, le Fonds transmettra au liquidateur le détail par déposant des créances indemnisées. Ces derniers seront également indemnisés par le liquidateur, en fonction des actifs réalisés, pour la partie de leurs dépôts non couverte par le Fogadac.
Banque à capitaux publics lancée en 2007, la BHG a été placée sous administration provisoire le 30 novembre 2015 par la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac) pour non-respect des ratios prudentiels. Mais cette option a été levée deux ans après par le ministre gabonais de l’Économie de l’époque, Régis Immongault. Pour faute d’un redressement financier et une restructuration, ce dernier a annoncé la fin de cette administration alors que les pertes cumulées se chiffraient déjà 14,3 milliards de FCFA au 31 mai 2016.