CNOG : Les chantiers de Crésant Pambo

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Publié le lundi 1 aout 2022 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Crésant Pambo à la tête du Comité national olympique du Gabon (CNOG)

Crésant Pambo a fixé le cap de ce que sera son mandat à la tête du Comité national olympique du Gabon (CNOG). Le nouveau président fourmille d’idées, notamment sur la reconsidération de la situation des athlètes et des fédérations sportives.

Elu nouveau président du Comité national olympique du Gabon (CNOG), Crésant Pambo ne manque pas d’ambitions. L’ancien président de la Fédération gabonaise de natation veut apporter du neuf au sein de l’institution dont il tient les rênes pour les quatre prochaines années.

«Mon rôle sera justement d’abord, de professionnaliser l’administration du Comité olympique de façon ce qu’elle tourne de façon continue et régulière, d’une part. D’autre part, c’est de profiter aussi de mon aura, de mes relations pour permettre d’ouvrir d’autres chantiers au niveau des acteurs des fédérations, des athlètes et de la presse. Tous ces compartiments doivent rentrer et profiter de mon carnet d’adresse pour permettre de faire bouger les lignes», a-t-il affirmé, le 30 juillet, dans une interview accordée à Clubsportplus.

Reconsidérer les athlètes et les fédérations

Crésant Pambo a été élu à la tête du CNOG, le 23 juillet dernier, sur la base d’un programme en cinq axes : gouvernance, optimisation financière, accompagnement des fédérations et approche partenariale avec l’État, relation gagnante avec le CIO et problématique du développement du sport pour tous.

Sur le dernier pilier, Crésant Pambo est d’avis que le Gabon ne bénéficie suffisamment pas de bourses olympiques de formation, par ignorance ou par difficulté. «Des apports que le Comité international olympique et les fédérations peuvent lui accorder», a-t-il affirmé.

Durant son mandat, il entend accorder une place de choix aux athlètes et aux fédérations. «L’athlète doit être au centre de toute nos préoccupations. Il faut qu’on établisse un statut pour l’athlète. Il faut qu’on réfléchisse sur cette question, pour voir dans quelle mesure protéger l’athlète et la valoriser davantage. Je pense que nous avons quelques idées dans nos fédérations internationales, des réflexions sont déjà ouvertes. On va essayer de les soumettre à l’ensemble des fédérations pour que les athlètes pendant et même après leur carrière soient quand même garantis. En effet, on a très souvent vu les athlètes laissés pour compte au terme de leur carrière. Des solutions s’imposent sur cette situation», a-t-il conclu.

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