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«Opération Scorpion» : Renaud Allogo à la barre le 3 août
Publié le mercredi 27 juillet 2022  |  Gabon Review
Renaud
© Gabon Review par DR
Renaud Allogho Akoue, ancien DG de la CNAMGS, est poursuivi dans le cadre de l’opération Scorpion
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L’ex-directeur général de la CNAMGS incarcéré à la prison centrale de Libreville depuis fin novembre 2019 doit répondre mercredi prochain des crimes présumés de détournement de fonds, usage de faux et blanchiment des capitaux devant la cour criminelle spécialisée, dans le cadre de l’opération anticorruption baptisée «Scorpion». Soupçonné d’avoir distrait 17 milliards de FCFA environ, il encourt un maximum de 20 ans de réclusion criminelle et 100 millions de FCFA d’amende.

Après Christian Patrichi Tanasa Mbadinga, ex-ADG de Gabon Oil Company (12 ans de réclusion criminelle), Jérémie Ayong Nkodje Obame (10 ans) ex-patron de Gabon Oil Marketing, l’ancien porte-parole de la présidence de la République Ike Ngouoni Aila Oyouomi (8 ans) et leurs coaccusées Geaurge Carelle Ndemegane Ekoh et Sandy Ntsame Obame jugés ces deux dernières semaines pour les crimes de détournement de fonds publics, entre autres, le tour reviendra la semaine prochaine à Renaud Allogo Akoue. Il devra lui aussi faire face aux juges de la cour criminelle spécialisée puisque cité dans le cadre de l’Opération Scorpion. L’ouverture de l’audience est annoncée pour le 3 août prochain.

L’ex-directeur général de la Caisse nationale d’assurance-maladie et garantie sociale (CNAMGS) est maintenu en détention préventive depuis le 27 novembre 2019. Il est accusé de détournement de fonds publics, usage de faux et blanchiment des capitaux.

Des faits qui, selon le ministère public et l’agence judiciaire de l’État, auraient été perpétrés pendant les deux années que Renaud Allogo Akoue a passées à la tête de la CNAMGS. Il encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle et 100 millions de FCFA d’amende. Entre octobre 2017 et novembre 2019, l’accusé est soupçonné d’avoir détourné environ 17 milliards de FCFA, selon les premières estimations du Syndicat des médecins fonctionnaires gabonais (Symefoga) qui avait alerté le gouvernement.
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