Libreville – Au nom du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, Rose Christiane Ossouka Raponda a pris part lundi dans la capitale congolaise aux travaux de la 21e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
La capitale congolaise, Kinshasa, a abrité lundi les travaux de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Cette 21e session ordinaire a porté sur le fonctionnement régulier des institutions de la Communauté, le contrôle et le suivi de la mise en œuvre de ses politiques, ainsi que sur les décisions approuvées par les instances communautaires. Au nom du président de la République, le Premier ministre gabonais s’est en particulier réjoui de l’amélioration des capacités de la communauté à mettre en œuvre les instruments à même de garantir sa propre sécurité. « Sur un plan sécuritaire et institutionnel, les actions entreprises pour consolider la Force multinationale de l’Afrique centrale (FOMAC) et l’Etat-major régional (EMR) sont à saluer et encourager », a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.
Elle n’a pas manqué de rappeler que les effets provoqués par la crise entre la Russie et l’Ukraine sur le quotidien des populations de la sous-région entravent sensiblement les capacités des pays de la Communauté à atteindre les objectifs de développement et de prospérité, nécessaires pour garantir la stabilité. Au nom d’Ali Bongo Ondimba, il a tenu à saluer l’initiative de la CEEAC relative à la réorganisation et la gestion des ressources forestières halieutiques. Pour le Gabon, la paix et la stabilité doivent s’entendre d’un point de vue global (sécuritaire, sanitaire, alimentaire, climatique, etc.) et faire appel à des solutions communes, en particulier sur le plan régional.