Le ministre gabonais de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a échangé le 20 juillet 2022 avec les représentants des collectifs des enseignants sortants de quatre grandes écoles des promotions 2015 à 2021. Il s’agit notamment des diplômés de l’École normale supérieure (ENS), de l’École normale des instituteurs (ENI), de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset) et de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS).
« Nous avons été reçus par la ministre pour lui exposer les difficultés que rencontrent les différentes promotions sorties entre 2015 et 2021. Il était question d’essayer de trouver des pistes de solutions. Nous en sortons satisfaits sur certains points, bien qu’il reste encore beaucoup à faire », a déclaré Fall Bombenda, porte-parole du collectif des promotions de l’ENS.
Pour le ministre Camélia Ntoutoume Leclercq, il y a des avancées considérables sur ce sujet. « Le gouvernement est à pied d’œuvre pour que ces situations puissent être régularisées progressivement », a-t-elle rassuré.
Les difficultés que rencontrent ces diplômés des grandes écoles sont multiples. En ce qui concerne l’ENS par exemple, la promotion 2020 a été affectée sans salaires, la promotion 2021 est en attente d’affectation et les promotions 2015 et 2017 sont en attente des textes d’intégration et de titularisation, apprend-on. Du côté de l’INJS, selon le porte-parole, Serge Aboue, les promotions 2015 à 2018 ont des soucis administratifs en rapport avec la titularisation et la mise en solde. À ces situations s’ajoutent celles des lauréats de l’ENI et de l’Enset.