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PDG : les structures de base appelées à la mobilisation pour 2023
Publié le mardi 19 juillet 2022  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
PDG : Nzegho Dieko cultive «l’esprit d’équipe» à l’approche de la présidentielle 2023
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Le Secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Steeve Nzegho Dieko qui entamait, sur instruction du président dudit parti, une descente dénommée «le rendez-vous du militant» dans le Grand Libreville le samedi 16 juillet écoulé, a appelé les responsables des structures de base à la mobilisation en vue d’assurer une victoire au candidat de cette formation au sortir de l’élection présidentielle de 2023.

Accompagné des membres du Secrétariat exécutif, le Secrétaire général du PDG a débuté cette descente le week-end par les six arrondissements de la commune de Libreville et les communes d’Owendo et d’Akanda situés respectivement au nord de la capitale.

Partout où il est passé, Steeve Nzegho Dieko a appelé les statutaires, qui ont la responsabilité d’animer les structures de base, d’être mobilisés pour assurer une victoire au candidat du parti, Ali Bongo Ondimba, en 2023.

«Je suis vraiment venu vous dire que dans quelques mois, nous allons préparer l’élection présidentielle. Mais c’est maintenant qu’elle se prépare. On ne doit pas croiser les bras pour attendre l’arrivée du Secrétaire général. Chacun de nous, chaque militant, est aujourd’hui le porte-parole du Distingué camarade président», a-t-il déclaré.

«Nous préparons une élection, nous devons prendre conscience de cela. Le DCP a besoin d’un troisième mandat pour parachever ce qu’il n’a pu faire. Oui, nous sommes tous d’accord que tout n’a pas été fait. Mais il n’y a pas un meilleur candidat actuellement. Ne vous laissez pas divertir, il n’y a rien. Ali Bongo Ondimba est le meilleur et il va encore apporter beaucoup de choses pour le Gabon», a-t-il ajouté.


Les militants du PDG présents à l’une des rencontres.

Aussi, a-t-il fait savoir aux responsables des structures de base qu’ils ne doivent pas forcément attendre une note d’orientation venant de la hiérarchie pour être sur le terrain. Ce d’autant plus le président du parti lui-même avait appelé les militants, le 12 mars dernier, à se déployer partout pour parler du PDG.

«Un comité ou une fédération doit pouvoir se réunir sans la permission du Secrétaire général. On peut informer le membre du bureau politique. Mais le membre du bureau politique aussi, et je le dis en termes d’instruction que je donne devant vous, ne doit pas empêcher les fédérations ou les comités de s’organiser au motif qu’il n’est pas en odeur de sainteté avec x ou y. Parce que cela aussi plombe l’action et la vie de notre parti dans nos arrondissements. Si un fédéral organise une réunion et qu’un membre du bureau s’y oppose, ce membre du bureau politique agit contre le Distingué camarade président», a-t-il dit.

Et de rappeler que : «Le président lui-même nous a dit le 12 mars dernier d’aller porter la voix, le message du PDG, du DCP dans vos villages, dans vos villes, dans vos quartiers. Nous devons-nous mobiliser autour de la personne du DCP. Et pour se mobiliser, il faut qu’on se retrouve, qu’on dialogue, qu’on discute, il faut qu’on regarde ensemble quelles sont les stratégies», a-t-il rappelé.

Pour ce faire, il a fait savoir que ceux des responsables politiques qui iront à l’encontre desdites instructions seront écartés.

«Je suis venu vous dire les yeux dans les yeux que ceux qui vont agir en marge de ces instructions, seront tout simplement virés. Parce qu’en 2016, ces mêmes erreurs, nous ont coûté extrêmement cher. Et je ne peux pas accepter qu’avec moi que le candidat échoue. Donc, s’il faut virer certaines personnes qui se croient être intouchables, et qui se disent avoir des titres fonciers, on le fera», a-t-il mis en garde.

Tirant les leçons du passé, notamment de la présidentielle de 2016, le Secrétaire général du PDG n’a pas manqué d’appeler ses interlocuteurs à la vigilance

«Ne confondons pas la mobilisation et l’adhésion. C’est ce qui nous a trompés en 2016. D’abord, on se réunit dans une salle, dans un hôtel, on est 10.000, 15.000, on prend l’argent du PDG et du DCP, alors que ceux qui sont là en masse ne sont pas inscrits sur les listes électorales. Ensuite, ils ne votent pas le président. On veut montrer les images au DCP croyant le tromper que nous avons réuni des milliers de personnes dans la salle pour lui faire croire qu’elles vont le voter. Mais au finish, rien», a-t-il insisté.

«En 2016, les résultats n’ont pas été à la hauteur pour notre candidat à l’élection présidentielle pour notre candidat dans l’Estuaire de ce qu’on espérait. On n’est plus là pour refaire l’histoire, mais il est toujours bon de rappeler cela. Cela nous permet de rectifier le tir. Oui camarades ! Disons-nous sincèrement que les choses n’ont pas été à la hauteur. Mais cela l’a été à cause de nous-mêmes», a-t-il regretté.

«Dans certains arrondissements, notre candidat Ali Bongo Ondimba aurait pu faire des meilleurs scores. Mais comme nous sommes malheureusement contre nous-mêmes à cause des égos dans les arrondissements, cela n’est pas arrivé. Il va falloir que nous changions cette manière de faire. Le Distingué camarade président a besoin de nous pour cette élection présidentielle. Cela commence d’abord par notre unité, notre cohésion, par notre solidarité, et surtout par le respect des camarades», a-t-il conclu.

Après les six arrondissements de Libreville, les communes d’Owendo et d’Akanda, la commune de Ntoum, située à plus d’une trentaine de kilomètres de Libreville, constituera la prochaine étape.

SN/AGP-Libreville
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