Face à la crise russo-ukrainienne et alors que l’impact de la pandémie de Covid-19 se fait encore ressentir, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) identifient actuellement les axes de coopération permettant de soutenir davantage le développement de l’agriculture au Gabon.
Partenaires financier et technique du Gabon, la BDEAC et la FAO poursuivent leurs échanges en vue d’améliorer leur soutien au pays, notamment dans le domaine de l’agriculture. Deux mois après son arrivée à Libreville, Yourdy Roku Gaet Jens a rencontré, mercredi 13 juillet, Hélder Muteia. Le nouveau représentant résident de la BDEAC et le coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale ont en effet discuté des stratégies permettant à leurs différentes organisations de mieux accompagner le Gabon face aux crises du moment.
Si les deux hommes sont conscients que la crise russo-ukrainienne qui s’est ajoutée à la pandémie de Covid-19 ont un fort impact sur les chaînes d’approvisionnement alimentaire au niveau régionale et au Gabon en particulier, ils estiment néanmoins que ces deux situations offrent des opportunités pour redéfinir les priorités nationales, notamment dans l’identification des spéculations agricoles capables de se substituer aux importations des produits alimentaires. Les deux partenaires ont également proposé des pistes de collaboration pour développer avec le gouvernement et les acteurs du secteur des projets censés renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Gabon.
Au cours de cette rencontre, la FAO et la BDEAC ont enfin réaffirmé leur volonté commune de redynamiser leur collaboration.
Pour rappel, en avril 2017, la BDEAC avait lancé son plan stratégique 2017-2021 établissant une priorité sur le développement des projets liés à l’agriculture pour réduire les importations agroalimentaires dans la zone Cemac, car jugées trop coûteuses.