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Déclaration des biens : fonctionnaires et politiques rappelés à leurs obligations
Publié le vendredi 15 juillet 2022  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
La CNLCEI semble avoir du mal à endiguer le phénomène de la corruption qui a explosé ces dix dernières années au Gabon
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Le président de la Commission nationale de lutte contre corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI), Nestor Mbou, organise actuellement des séances de travail avec les administrations et institutions publiques pour rappeler l’obligation pour chaque nouveau fonctionnaire ou candidat à une élection politique de déclarer ses biens.

Interrompue en raison de la pandémie de Covid-19, la tournée ayant mené Nestor Mbou dans certaines provinces du pays, à l’instar de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué et du Woleu-Ntem, a été relancée le 13 juillet sous une autre forme à l’adresse des administrations et institutions publiques. Mercredi, le président de la CNLCEI et sa suite étaient en effet en campagne de sensibilisation avec les responsables du ministère de la Fonction publique, ceux du Budget et du Centre gabonais des élections (CGE). Il s’est agi pour la Commission, dans un premier temps, d’instruire ses interlocuteurs sur ses nouvelles prérogatives.

Dans un second temps, Nestor Mbou et ses collaborateurs ont rappelé à leurs partenaires l’obligation de déclaration des biens faite à tout dépositaire de l’autorité de l’État, conformément à l’article 5 nouveau de la loi n°002/2003 du 17 mai 2003. «La loi ayant été modifiée en 2021, certaines dispositions ont évolué. Il était donc nécessaire pour le président de la CNLCEI de partager ces évolutions juridiques. Et l’une d’elles stipule que, dorénavant, tout agent public intégré doit obligatoirement faire une déclaration de biens dans un délai de trois mois», rapporte Édouard Mfoula Mbome, directeur général de la Fonction publique.

Face aux responsables du Centre gabonais des élections avec lesquels elle a également échangé, la CNLCEI a rappelé que, conformément à la loi, tout candidat à une élection politique au Gabon est lui aussi soumis à la déclaration de ses biens. «Si un candidat ne satisfait pas à cette obligation, le rôle du CGE n’est pas de bloquer son dossier. Nous le rejetterons purement et simplement. Il aura donc loisir d’aller devant la Cour constitutionnelle pour faire examiner son dossier à nouveau», explique Moïse Bibalou Koumba.
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