Le Conseil d’administration de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’Hôtellerie (Agatour) s’est tenu le 8 juillet, à Libreville. Si plusieurs points ont été examinés, le projet de budget a été le point central. Une commission ad hoc a été mise en place pour trouver une stratégie visant à mobiliser les fonds.
Plusieurs points inscrits à l’ordre du jour ont permis de meubler les échanges lors du Conseil d’administration de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’Hôtellerie (Agatour). Présidé par Solange Itsitsa, ce Conseil d’administration a permis de fixer le cap et les perspectives pour les prochains mois. Toutefois, l’indigence du budget obère le bon fonctionnement de la structure. Une Commission ad hoc a été mise en place pour trouver une stratégie visant à mobiliser les fonds pour le fonctionnement optimal de l’Agatour.
Pour ce deuxième Conseil d’administration depuis sa création en 2014, ses membres ont planché sur le procès-verbal du Conseil de novembre 2020, sur les rapports d’activité de 2020 et 2021, sur le plan d’action 2022, le rapport financier du premier semestre 2022, la présentation de l’organigramme et les critères de recrutement, de nomination et de licenciement du personnel.
Ils ont également examiné et validé la grille des salaires, le programme d’activités 2023 et le manuel de procédure. Si l’ensemble des autres points a été validé, il reste que la question budgétaire se pose. «Pour les conclusions liées au budget de l’Agatour, nous avons trouvé judicieux de mettre en place une Commission ad hoc qui doit creuser pour, à la fin, donner un rendu qui sera transmis officiellement à notre tutelle. Nous nous sommes entendus, certes, mais il y a certains points d’ombre sur lesquels les membres de la commission restreinte vont statuer avant de donner des éclaircissements, des conclusions», a fait savoir Solange Itsitsa.
S’agissant de la santé financière de l’Agatour, même si Madame Itsitsa invoque l’adage selon lequel «l’argent n’aime pas le bruit», elle insiste sur la fait que «toutes les Agences que regorge le Gabon ne sont pas logées à la même enseigne. L’agatour est parfois confrontée à des difficultés financières qui l’empêchent d’atteindre, avec efficacité ses missions».
Le directeur général de l’Agence, Christian Mbina, estime qu’il y a une satisfaction de son côté du fait que les administrateurs se sont également rendus compte des difficultés de cette structure. «Dans nos difficultés, on est tout seul et on se demande comment s’en sortir, surtout lorsqu’il s’agit de difficultés budgétaires. Et là, quand vous avez des administrateurs qui se rendent compte de ces difficultés et qui décident de mettre un Comité ad hoc pour mettre en place une stratégie pour pouvoir mobiliser les fonds, je sors de là satisfait», a-t-il déclaré.
Pour les perspectives, ce dernier fait savoir qu’elles sont bonnes. «Nous avons mis en place une Stratégie nationale du tourisme qui est guidée par le ministre, Monsieur Jean Norbert Diramba. Les lignes sont là, les perspectives sont là. Mais elles s’actionnent par des moyens financiers».
À noter que l’Agatour a été créée pour renforcer l’administration nationale du tourisme en matière de développement et de promotion, mais également pour faire du Gabon une destination de référence mondiale dans l’écotourisme, en créant un environnement favorable aux opérateurs du secteur.