Comptant parmi les États membres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Gabon s’apprête à accueillir un observateur national dans le but d’être mieux outillé sur la question des flux migratoires, y compris dans la sous-région de l’Afrique centrale.
Le sujet était au centre des échanges, mercredi 6 juillet, entre le ministre d’État à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, et Christopher Gascon, représentant régional de l’OIM. Le Gabon, État membre de l’organisation apparentée au système des Nations Unies, devrait accueillir prochainement un observatoire des migrations, après l’ouverture en 2014 d’un centre de rétention administrative à Libreville.
En prélude à cet évènement, les deux hommes ont discuté sur la question des migrations mixtes, celle liée à la meilleure façon de profiter des possibilités qu’apportent les migrants et sur les besoins en termes d’informations en rapport avec les flux migratoires, notamment ses composantes.
«Nous envisageons une collaboration qui continuera et envisage de nouveaux projets. Le ministre a d’ailleurs vu d’un très bon œil cette collaboration, et particulièrement la mise en place de cet observatoire qui permettra d’organiser un peu mieux les différents services et trouver des synergies entre les visions existant sur la migration pour parvenir à une politique migratoire concertée», précise l’hôte du membre du gouvernement chez nos confrères de Gabon 1ère.
«L’OIM vient en aide aux migrants dans le monde entier, en élaborant des réponses efficaces à la dynamique changeante de la migration et, à ce titre, elle est une source clé de conseils en matière de politique et de pratique migratoires. L’Organisation œuvre dans des situations d’urgence, en développant la résilience de toutes les personnes en situation de déplacement, et en particulier celles en situation de vulnérabilité, ainsi qu’en renforçant les capacités des gouvernements à gérer toutes les formes et tous les impacts de la mobilité», lit-on sur le site de l’organisation.