Ce mercredi 06 juillet 2022 le ministère des Affaires étrangères a servi de cadre au séminaire-atelier sur « les Etats généraux des traités et accords internationaux du Gabon ». Une rencontre qui a pour objectif d’assurer un meilleur suivi du cadre de la coopération mais surtout de replacer ce département ministériel dans son rôle de coordination de l’action juridique extérieure de l’Etat.
C’est en présence du ministre des Affaires étrangères Michael Moussa Adamo et de sa ministre déléguée Yolande Nyonda que se sont ouverts les travaux du séminaire-atelier sur « les Etats généraux des traités et accords internationaux du Gabon ». Des travaux qui revêtent un caractère essentiel au vu du rôle majeur que joue ce département ministériel dans la mise en œuvre de la politique extérieure du Gabon et surtout en tant qu’interface avec les partenaires internationaux.
Prévu se tenir du 06 au 08 juillet 2022 cet atelier verra la participation d’éminents experts du domaine du droit et de la diplomatie à l’instar du Pr. Télesphore Ondo, enseignant de droit public à l’Université Omar Bongo; Jean Bernard Moussavou Moussavou, ancien chef de Division des traités et accords internationaux, le Dr. Pierre Siméon Athomo Ndong; le Dr. David Ikoghou-Mensah ou encore le Dr. Russel Mezeme Mba, ambassadeur Directeur général adjoint des Affaires juridiques internationales.
Ainsi, lors de son allocution de circonstance, le ministre des Affaires étrangères a souligné l’importance des traités et accords internationaux qui sont « la pierre angulaire de nos rapports avec les partenaires étrangers tant bilatéraux que multilatéraux ». « Il nous faut passer d’un système de conservation physique à un dispositif d’archivage numérique plus sûr pour une plus grande efficacité dans l’action du gouvernement », a indiqué Michael Moussa Adamo.
Lors de son intervention l’ambassadeur itinérant chargé du suivi des traités et accords internationaux au ministère des Affaires étrangères Jean-Claude Pango a relevé que cet atelier poursuit trois objectifs notamment ceux d’assurer un meilleur suivi du cadre juridique de la coopération, d’assurer la suprématie présidentielle en matière de négociation et de conclusion des traités et accords internationaux ainsi que le dispose la loi fondamentale et enfin de replacer le ministère des Affaires étrangères dans son rôle. « Tout ce qui touche l’international doit passer nécessairement par les Affaires étrangères or il arrive quelquefois que certains responsables ou certaines institutions au niveau gouvernemental signent des accords sectoriels avec des puissances étrangères sans associer le ministère des Affaires étrangères qui est au regard des dispositions légales des conventions internationales le dépositaire des traités et accords internationaux pour le compte de la République gabonaise », a-t-il indiqué.