Le Groupe de la Banque mondiale a exprimé sa disponibilité à accompagner le gouvernement gabonais dans le développement de l’industrie de la pêche au thon qui, selon lui, dispose d’une importante ressource capable de permettre au pays d’être autosuffisant en la matière.
Encore mal ou peu organisée, la filière thonière pourrait bénéficier dans quelques années d’un coup de boost de la part du Groupe de la Banque mondiale. C’est, en tout cas, la proposition faite cette semaine au ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, Sévérin Oswald Mayounou, par les représentants de l’institution bancaire qui disent être convaincus du potentiel du Gabon en la matière.
«Le secteur de la pêche est un secteur dont les potentialités restent à explorer. Mais ce qui nous intéresse, c’est comment nous, en tant que partenaires, pouvons accompagner cette vision stratégique et savoir quelles sont, dans cet écosystème, les actions que nous pouvons mener à court terme pour identifier les projets, aussi bien du secteur public que du privé», s’est exprimé Sylvain Kakou.
Pour le Représentant pays de la sous-région Afrique centrale, le développement de la pêche, et particulièrement la pêche thonière au Gabon, permettrait de «générer de nouveaux investissements locaux et d’engendrer des champions locaux», tout en suscitant l’attrait des investisseurs étrangers. «Les quantités produites annuellement au Gabon sont suffisamment élevées pour y parvenir», a-t-il assuré, non sans préciser que l’appui de la Banque mondiale pourrait porter sur l’organisation institutionnelle, pour en faire un exemple sur le plan continental et au-delà.