La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a ouvert ce mardi 5 juillet 2022 à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, une réunion de sensibilisation et de renforcement des capacités sur le thème “Garantir les droits à la frontière : mécanismes d’entrée permettant la protection”. Un séminaire à l’endroit des agents exerçant dans la zone transfrontalière entre la République du Congo et le Gabon, en vue d’une meilleure garantie des droits humains dans l’exercice de leurs métiers.
Le séminaire de renforcement des capacités a été ouvert à Franceville par le gouverneur de la province du Haut-Ogooué, Jacques Dénis Tsanga. Organisé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur les questions des droits humains, ce séminaire compte 30 participants, dont 15 de la République du Congo et 15 du Gabon. Ces derniers sont aussi bien des éléments de la police des frontières que des fonctionnaires de l’immigration, des officiers de police, et des fonctionnaires de divers départements des domaines de l’immigration, des douanes, de l’asile, de la détention et des retours forcés.
L’objectif principal de cette de formation qui s’achève le 7 juillet prochain est de renforcer la capacité des agents chargés des frontières, afin qu’ils mettent en place des “systèmes d’entrée permettant la protection” dans les zones frontalières. Ladite formation vise également à stimuler la discussion et la réflexion sur les différents profils et risques de protection des personnes qui traversent les frontières et vivent dans les zones frontalières.
Pour le coordonnateur de l’Appui au programme frontière de la CEEAC (APF-CEEAC), le général de Corps d’armée, Marcel Yves Mapangou Moussadji, cet atelier est dans la mise en œuvre des activités programme frontière. “Il y a certaines populations qui fréquentent la frontière et se plaignent des tracasseries dont elles sont victimes. Il fallait venir vers elles, les écouter pour mieux comprendre. Par la suite, nous avons commencé des séances de formation avec les services chargés de l’application sur la base de qui a été dit, et nous sommes pour la circonstance assistés d’un organe des Nations-Unies, le Haut comité pour les réfugiés (HCR), et naturellement, par la coopération allemande qui est plus technique et financière“, a-t-il laissé entendre.
Bien avant la formation des agents des frontières et des points d’entrée, une session d’une journée a été organisée à l’endroit des représentants de la société civile, des commerçants et des transporteurs.