LA décision de la Confédération africaine de football de reporter la tenue de la Coupe d'Afrique des nations (Can) ''Côte d'Ivoire 2023'' alimente la chronique depuis son officialisation dimanche par le comité exécutif de l'instance continentale. Les raisons avancées par le président de l'institution Patrice Motsepe pourraient être recevables sur le fond . '' Le principal problème ici, c'est fondamentalement la pluie, le climat. C’est la seule et unique raison pour laquelle le Comité exécutif de la Caf a décidé de déplacer la Can en Côte d’Ivoire en janvier/février 2024 '', avance le Sud-Africain.
Avant d'ajouter que '' janvier n’est pas une période idéale car les clubs européens ne sont pas toujours enclins à libérer certains de leurs meilleurs joueurs. Mais en l’état actuel des choses, nous n’avions vraiment pas le choix.''. Comme pour ajouter à la confusion. On n'est pas à une contradiction ou un rétropédalage près avec la Caf. Notamment dans l'organisation des dernières éditions de la grand-messe continentale du football. En effet, depuis la Can 2017 au Gabon, les levées suivantes ont connu des remous au niveau du maintien des dates initiales. Il en a été de même pour celles des qualifications. La pandémie de Covid-19 ayant ensuite complété les atermoiments autour de l'organisation des compétitions.
Il reste que, contrairement aux autres confédérations, la Caf est celle qui a continué d'enchaîner les montagnes russes dans ses décisions. Signe d'un manque de clairvoyance et de fermeté dans l'organe exécutif autour d'une ligne de conduite. Ce depuis la fin de l'ère Issa Hayatou. Ce qui renvoie une mauvaise image de l'instance africaine et est nocif pour l'image de son plus beau produit qu'est la Can. Laquelle est comme devenue dépendante des humeurs de certains décideurs de la Caf.