À un an de la prochaine élection présidentielle gabonaise, en 2023, les grandes manœuvres politiques démarrent. Samedi 2 juillet les Démocrates, le principal parti d’opposition, a organisé son premier congrès ordinaire à Libreville. Les délégués ont reconduit le président sortant Guy Nzouba Ndama, ancien président du perchoir à l’Assemblée nationale gabonaise durant plus de 20 ans mais qui a ensuite rejoint l’opposition en 2016.
Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma
Réélu à l’unanimité et à mains levées, Guy Nzouba Ndama, a fulminé contre le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir, qui a débauché ses cadres contre des postes ministériels :
« On veut nous anéantir, on veut nous affaiblir. Le PDG pense nous affaiblir mais c’est lui-même qui s’affaiblit. Parce que les militants du Parti démocratique gabonais se posent mille et une questions : à quoi servent-ils ? »
En termes d’élus, son parti Les Démocrates constituent la deuxième force politique du Gabon avec 10 députés et 4 sénateurs. Guy Nzouba Ndama a indiqué qu’il va désormais se consacrer à implanter son parti dans tout le pays : « Implanter le parti partout où cela est nécessaire. C’est ce que les militants m’ont confié comme responsabilité première. »... suite de l'article sur RFI