Selon le rapport annuel sur les paiements aux gouvernements dans les territoires où le Groupe a des activités dans l’industrie extractive «Rapport sur la transparence financière du Groupe au 31 décembre 2021», Eramet indique avoir versé dans le cadre de ses activités au Gabon à travers ses filiales (Comilog, Setrag et la Fondation Lékédi biodiversité), la somme de 566 M€, au titre de taxes, redevances, dividendes, masse salariale, achats et sous-traitance, dépenses d’investissement communautaires, etc, soit plus de 371 milliards de francs CFA.
Ainsi, en 2021, en poursuivant sa politique en faveur de la création de valeur locale, Eramet a consenti au paiement des impôts, taxes, dividendes de près de 91,186 milliards de FCFA ; au versement de 91,841 milliards de FCFA au titre de la masse salariale ; au règlement de 198,771 milliards de FCFA pour les achats et sous-traitance dans le pays ; à un décaissement de 3,280 milliards de FCFA pour l’investissement communautaires menées dans les domaines de la santé, de l’accès à l’eau, de la diversification économique et de l’éducation au profil de plus de 40 000 Gabonaises et Gabonais et 2,624 milliards de FCFA pour des dépenses autres. Ces différentes contributions au Gabon ont été perçues en espèces ou en nature, versées individuellement ou par série de paiements, par des entités étatiques telles que : les ministères des Finances, des Mines, la Société équatoriale des mines, la Caisse des dépôts, et la ville de Moanda et les structures privées.
«La responsabilité sociétale d’Eramet est l’incarnation de notre raison d’être qui se traduit en actions concrètes. La contribution du Groupe en 2021 dans ses territoires hôtes illustre cette préoccupation. Nous nous sommes fixé une mission : avoir un impact positif pour accompagner le développement économique et la croissance locale afin que notre projet soit créateur de valeur et d’opportunités durables pour l’ensemble de nos parties prenantes», a déclaré la directrice développement durable et engagement d’entreprise, Virginie de Chassey.
Selon Eramet, cette obligation de reporting est directement inspirée de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) à laquelle le groupe adhère volontairement depuis 2011. L’ITIE a pour objectif de contribuer à la lutte contre la corruption en favorisant la transparence des transferts d’argent entre les entreprises pétrolières, gazières et minières et les pays qui accueillent leurs activités.