Si l’annonce d’un nouveau décaissement en faveur du Gabon de 155,29 millions de dollars, soit un peu plus de 96 milliards de francs CFA dans le cadre de l’accord élargi au titre du Mécanisme Élargi de Crédit a suscité des questionnements au sein de l’opinion nationale, du côté du siège local du Fonds monétaire international (FMI) rien ne justifie cette position surtout que selon lui le gouvernement a bien rempli les conditions qui justifient cette nouvelle approbation.
En effet, c’est au cours d’un point de presse qu’il a animé récemment que le représentant résident du FMI Gomez Agou a tenu à édifier la presse sur le processus ayant conduit à l’approbation d’un nouveau décaissement en faveur du Gabon. Ledit décaissement intervient à la suite de l’achèvement par le Conseil d’administration de l’institution financière de la première et deuxième revues dans le cadre de l’accord élargi au titre du Mécanisme Élargi de Crédit.
A cet effet, le représentant-résident du FMI au Gabon a relevé que ce décaissement « intervient à la suite de progrès réalisés dans le cadre de ces deux revues ». Selon ce dernier, le gouvernement devait mettre en œuvre un certain nombre de mesures notamment la présentation au Parlement d’une loi de finances rectificative, la publication des rapports d’audit des dépenses liées à la gestion de la crise du Covid-19 et la prise d’un arrêté faisant obligation de publier à partir d’un certain montant, les noms et les nationalités des bénéficiaires des marchés publics au Gabon. « La condition c’était la publication de ces rapports et c’est tout », a précisé Gomez Agou.
Une prise de parole du représentant résident du Fonds monétaire international qui intervient surtout dans un contexte de vive polémique à la suite de la publication des rapports qui laisse entrevoir de nombreuses anomalies.