Les résultats de l’audit réalisé sur la qualité des réseaux mobiles révèlent que beaucoup reste encore à faire pour parvenir à une meilleure qualité du service.
Jean-Pierre Doukaga Kassa, ministre gabonais de l’Economie numérique, a reçu lundi dernier des mains de Lin Mombo, président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), les résultats d’un audit réalisé sur la qualité des réseaux mobiles au Gabon. Ce diagnostic réalisé par le cabinet Pragma invite à fournir encore plus d’efforts pour parvenir à un service de qualité. « Cette campagne de mesure a été réalisée en 2021 sur 8 semaines et a permis de connaître la qualité de service offerte par les deux opérateurs mobiles sur 46 villes. D’une manière générale, les objectifs sont atteints. Nous avons ici au Gabon une qualité de service qui est honorable, mais il y a toujours du travail à réaliser», a souligné Patrice Miconi, directeur général du cabinet Pragma.
A en croire ce dernier, il existe encore des zones d’ombre dans plusieurs localités du pays qui nécessitent des améliorations de la part des pouvoirs publics et de leurs partenaires. Surtout quand on sait que des abonnés des différents opérateurs implantés au Gabon se plaignent de la qualité du réseau internet et des coûts de communication jugés parfois trop élevés. « L’ARCEP a besoin de plus de contrôle, parce que, comme nous l’avons vu, il y a aussi des défauts de qualité dans certaines régions du pays par rapport à la moyenne du Gabon», a-t-il poursuivi.
Il y a deux ans, le régulateur avait rappelé à l’ordre les opérateurs de téléphonie mobile quant au strict respect des cahiers de charges. L’ACERP avait par ailleurs mis ces derniers en garde sur d’éventuelles sanctions qui pourraient être prises à l’encontre de ceux qui ne se conformeraient pas au cahier de charges.