La Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, a achevé, jeudi 12 juin 2014, la seconde phase de sa tournée dans l’arrière-pays, qui s’est essentiellement déroulée dans la province de l’Estuaire.
Au motif qu’«aujourd’hui encore, trop de Gabonaises ne bénéficient pas des compétences d’une sage-femme, d’une salle d’accouchement, des médicaments nécessaires pour éviter des complications lors de l’accouchement. Nombre d’entre elles, pendant leur grossesse, ne consultent pas de médecin, ne vont pas à l’hôpital», Sylvia Bongo Ondimba a récemment organisé une tournée dénommée «Gabon Profond Maternité». Objectif : se rendre compte par elle-même des conditions d’accueil et de travail dans les différentes structures médicales inscrites dans son programme de visite.
Aussi, après la première étape du 12 au 15 mai l’ayant conduite dans l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-Ntem, l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué, la Première dame, pour la seconde phase de sa tournée, s’est rendue dans une dizaine d’autres maternités de la province de l’Estuaire où elle est allée au contact du personnel médical, des femmes et des enfants.
Ainsi, du 11 au 13 juin 2014, l’épouse du président de la République et sa délégation ont notamment visité la maternité du CHR Mélen, celles des centres médicaux de Ntoum, de Cocobeach, de Kango, de Libreville (Nzeng-Ayong, Okala, La Peyrie, Hôpital égypto-gabonais) et Owendo.
Partout, il s’agissait du toucher du doigt la réalité afin de réfléchir aux voies et moyens de réduire les difficultés en matière de soins pour les femmes enceintes et assurer de meilleures conditions d’accouchement. C’est donc tout logiquement que dans certaines structures, des voix se sont élevées pour relever quelques manquements. A Nzeng-Ayong par exemple, la nécessité d’améliorer les conditions d’évacuation des patientes a mis en exergue un besoin en moyen de locomotion (ambulance). A l’hôpital égypto-gabonais, le personnel s’est plaint du manque de formation des agents pour une utilisation efficiente de certains appareils de pointe. Dans d’autres structures ce sont des problèmes d’intendance voire de confort (climatisation, surpopulation et inondation) qui ont été relevés. Au nom de sa fondation, Sylvia Bongo Ondimba a promis solutionner ces différentes difficultés dans les prochains jours.
