Organisé au profit de ses équipes pays et des acteurs gouvernementaux, un atelier de formation s’est ouvert jeudi 23 juin à Libreville consacré aux droits de l’Homme et au principe «Ne laisser personne pour compte» dans tous les programmes conçus et conduits par le Système des Nations unies au Gabon, en partenariat avec les autorités gabonaises.
En ouvrant les travaux ce jeudi dans un hôtel librevillois, Savina Ammassari n’a pas caché son désir de voir l’atelier de formation dédié à l’équipe pays et aux acteurs gouvernementaux du Gabon aboutir au résultat escompté lors de la clôture prévue le 24 juin. Axé sur l’intégration de l’Approche basée sur les droits de l’Homme (ABDH) et du principe «Ne laisser personne pour compte» (LNOB) dans la conception et la mise en œuvre des cadres de programmation post Covid-19 en République gabonaise, cet atelier vise en effet, de façon générale, à apporter une assistance technique sur ces deux principales questions, a-t-elle rappelé.
Cet atelier de formation, a précisé la patronne du Système des Nations unies au Gabon lors de la cérémonie d’ouverture, a pour objectif de faire mieux connaître aux participants les mécanismes internationaux des droits de l’Homme, notamment les organes de surveillance des traités relatifs à ceux-ci, l’Examen périodique universel (EPU) et les procédures spéciales en la matière. Il permettra également de sensibiliser les parties prenantes sur l’importance de l’intégration de l’ABDH et du principe LNOB dans la conception et la mise en œuvre du Bilan commun de pays (CCA, en cours d’actualisation) et du Plan cadre de coopération des Nations unies pour le développement durable (UNSDCF) pour la période 2023-2027, tout comme il vise à fournir le soutien nécessaire aux participants pour développer et mettre en œuvre des stratégies d’intégration des recommandations issues de l’EPU et des autres mécanismes des droits de l’Homme dans les priorités stratégiques du cadre des résultats de l’UNSDCF.
Des propositions réalistes attendues
Pour sa part, Edna Paola Biyogou épouse Minko, Directrice générale des Droits de l’Homme, a dit attendre de cette formation regroupant 30 participants (15 représentants des équipes pays des Nations unies et 15 représentants des administrations gabonaises impliqués dans l’élaboration des cadres de programmation) «des propositions concrètes, réalistes et réalisables en vue de garantir l’intégration des recommandations des mécanismes internationaux et régionaux des droits de l’Homme dans les projets en cours de rédaction». «C’est comme ça qu’on parviendra réellement à prendre en compte le respect de la dignité humaine dans tous ses aspects», a martelé la représentante de la ministre de la Justice lors de cette cérémonie officielle.
Cet atelier de formation consistant à des présentations et à des discussions entre participants est prévu durer 48h. Il est financé par le Royaume de Belgique dans le cadre du «Projet Covid-19» du Centre des Nations unies pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC).