Le jeudi 16 juin dernier, les retraités regroupés au sein de l’Association nationale des retraités du Gabon (ANAREG), ont tenu une assemblée générale. Une rencontre au cours de laquelle ces derniers ont donné un ultimatum d’une semaine au directeur général de la Caisse des pensions et de prestations familiales (CPPF) des agents de l’Etat, afin de procéder à l’arrimage des pensions retraites au nouveau système de rémunération (NSR), après l’avoir séquestré dans son bureau, rapporte l’AGP.
La situation des retraités va de mal en pis. C’est en tout cas ce qui se dégage aux dires d’un leader de l’Association nationale des retraités du Gabon(ANAREG). Il va sans dire qu’en dépit de l’intervention du chef de l’État Ali Bongo Ondimba pour que les dysfonctionnements liés aux paiements des retraites trouvent leur épilogue, la tension demeure toujours vive pour ces pères et mères de famille qui ne décolèrent pas. D’ailleurs, pour ces derniers c’est le statu quo avec un retard dans le paiement de leurs pensions.
Pour les plaignants, cette situation découlerait du peu d’empathie de la part des autorités gouvernementales. Excédés, les membres de l’ANAREG par l’entremise de leur porte-parole, le président du Syndicat des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), Pierre Mintsa, envisageraient mener d’autres actions, si le gouvernement ne trouve pas une solution dans un délai d’une semaine. A cet effet, les responsables du ministère du Budget ont promis aux partenaires sociaux une régularisation de la situation avec « l’arrimage au nouveau système de rémunération des pensions ».
Désabusés, ces pères et mères appelés à faire valoir leurs droits à la retraite entendent mener plusieurs mouvements pour se faire entendre par qui de droit. La Direction générale gagnerait dès lors à désamorcer cette bombe en privilégiant le dialogue social prôné par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba. Les prochaines heures pourraient être décisives. Nous y reviendrons !