L’inspecteur spécial du travail chargé du secteur pétrolier a invité le secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) à une séance de travail, ce jeudi 9 juin 2022 à Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime. Une rencontre dont l’objectif est de désamorcer une éventuelle grève à Addax, pour lequel les agents syndicalistes ont déposé un préavis le 2 juin dernier pour fustiger le non-respect des droits légaux des travailleurs. Lesquels droits découlent du non-renouvellement du Contrat d’exploitation et de partage de production, rapporte le site Gabonactu.
Informée par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) du dépôt d’un préavis de grève à Addax, l’administration veut éviter un éventuel mouvement d’humeur au sein de la société pétrolière. Dans un courrier daté du 7 juin et adressé au secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), l’inspecteur spécial du travail chargé du secteur pétrolier a convié le leader syndical des employés d’Addax Petroleum à une séance de travail.
Pour l’inspecteur du travail, il est judicieux de trouver des solutions afin d’éviter une crise. « J’ai été informé par vos soins d’un préavis de grève illimité que vous avez adressé au Président Directeur Général de la société ADDAX Petroleum Oil & Gas Gabon (POGG). En effet, dans le souci de désamorcer cette éventuelle grève à venir et de ramener un climat social apaisé au sein de ladite entreprise, j’ai l’honneur de vous convier à une séance de travail au siège social de ladite entreprise, sis au Nouveau Port, le jeudi 09 juin 2022 à 18 heures précises, aux fins de discuter sur les douze (12) points mentionnés dans votre cahier de charges », a écrit Thérance Cédric Mbadinga Moussavou.
Pour sa part, l’ONEP réclame pour le compte des employés d’APOGG, l’octroi d’un bonus de bonne séparation, en sus des droits légaux, suite au non-renouvellement du CEPP Dinonga et Irondou, la compensation financières des jours travaillés sur sites et non récupérés du fait de l’employeur, dans la période comprise entre mars 2020 et février 2022 et le paiement des sommes dues au titre des droits légaux mal calculés pour les ex-employés depuis 2016. L’organisation syndicale exige que le paiement de ces réclamations soit effectif au plus tard le 30 juin prochain. Un chapelet de revendications auquel les négociations engagées permettront de trouver une fin heureuse afin d’éviter une paralysie du secteur.