Les agents de la Société d’acconage et de transport maritime (Satram) de la cité pétrolière à Port-Gentil sont remontés, exaspérés et dos au mur devant la situation que les fait vivre depuis plus de 3 ans leur employeur. Une situation qui a conduit plusieurs d’entre eux à observer un mouvement d’humeur devant l’ancien siège social de ladite entreprise pour interpeller les plus hautes autorités quant au paiement de 40 mois de salaire.
Délaissés, et abusés depuis plusieurs mois, les employés de la société Satram ont décidé de monter au créneau une fois de plus afin de dénoncer la négligence dont ils sont victimes de la part de leur tutelle. Notamment, le non-paiement de 40 mois de salaire. Une difficile réalité à laquelle font face des pères et mères de famille livrés à eux–mêmes et exposés à une extrême précarité.
Une situation qui les oblige depuis quelques jours à observer un mouvement d’humeur au siège de leur entreprise afin d’interpeller les autorités gouvernementales. Ces employés qui n’ont plus que ce seul mode de revendication observent un piquet de grève en brûlant différents objets et en entonnant des chants. Devant l’insensibilité et l’indifférence de la hiérarchie et des autorités politiques et administratives de la province, les agents de la Société d’acconage et de transport maritime (Satram) ont pris la décision pour certains de vivre au sein de leurs anciens locaux. D’autant plus que certains ont été chassés des domiciles par leurs bailleurs.
L’objectif recherché par ce mouvement d’humeur est d’attirer l’attention des autorités publiques afin qu’elles pèsent de tout leur poids pour faire flancher la direction de Satram et la contraindre à payer les 40 mois d’impayés de salaires. Pour l’heure, ces agents passent visiblement des moments difficiles et ne savent plus à quel saint se vouer.