Le Gabon est le 16e pays africain le plus stable et le plus attractif en 2022, selon les résultats des Indices d’attractivité et de stabilité de l’Institut Amadeus, un think tank marocain indépendant basé à Rabat.
Créés par l’Institut Amadeus en 2012, avec le soutien de Casablanca Finance City Authority, les Indices africains de stabilité et d’attractivité visent à mesurer les performances économiques, les vulnérabilités sociales et environnementales, ainsi que le cadre politique et sécuritaire de l’ensemble des pays africains entre eux, à travers plus de 70 indicateurs issus des banques de données africaines et internationales.
L’édition 2022, des indices d’attractivité et de stabilité du continent africain classe le Gabon à la 16e place dans les deux domaines avec des scores de 60 et 56,9 sur 100. Première économie attractive de la Communauté économique des. États de l’Afrique centrale (CEAAC), devant le Sao-Tomé et Principe 25e continental et 6e en termes de stabilité dans la sous-région loin derrière le Sao-Tomé et Principe.
Conformément à son objectif d’offrir une vision d’ensemble de la situation économique, politique et sécuritaire du continent et de comparer ainsi les performances des pays africains, tout en prenant en compte les particularités inhérentes à chacun d’entre eux et à chacune des sous-régions du continent, l’Institut Amadeus indique qu’en termes d’attractivité, le Gabon réalise ses meilleures performances dans le « Potentiel et dynamique du marché domestique » et la « Productivité des facteurs », avec respectivement des scores de 58,2 et 58,1. Tandis que sur la « Qualité de la régulation », le pays enregistre un score de 54,3 et se classe 22e.
S’agissant de Stabilité de l’économie, qui permet d’évaluer l’opportunité pour un investisseur de choisir un pays entre différents pays africains et d’envisager favorablement un projet d’acquisition ou de développement dans cet État, le Gabon obtient pour la «Gouvernance et sécurité» 60,4 points ; 54,2 pour la «Résilience de l’État » et 65,9 pour la «Résilience face aux vulnérabilités sociales et environnementales».