La sortie du vice-président de l’Union nationale Jean Gaspard Ntoutoume Ayi le 16 mai dernier appelant à remettre au goût du jour la question de la vacance du pouvoir n’aura pas été du goût de certains acteurs politiques du pays. La preuve avec la déclaration du président de l’Union démocratique et républicaine (UDERE) Victor Missanda qui s’est insurgé contre ces attaques récurrentes.
En effet, après le coup de gueule du porte-parole du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nze qui critiquait, un tantinet ironique la sortie de l’Union nationale, indiquant que le « projet de société de l’opposition c’est la maladie d’Ali Bongo », le tour est revenu à l’Union démocratique et républicaine, parti membre de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, de critiquer vivement cette sortie.
Dans une déclaration rendue publique le week end écoulé, cette formation politique s’est insurgée contre la propension qu’ont les responsables de l’Union nationale à attaquer systématiquement la première institution du pays. D’ailleurs, le président de ce parti Victor Missanda a estimé que ces attaques donnaient l’impression que celle-ci était les seuls projets de gouvernance dont disposerait l’Union nationale.
« Si tant qu’est Ali Bongo Ondimba est le projet de gouvernance du Gabon choisi par cette formation politique pour les élections de 2023, elle gagnerait également en réorganisant un véritable congrès d’unification qui désignerait par ailleurs celui qui porterait son projet de société intitulé Ali Bongo Ondimba », a martelé le président de l’UDERE.