À Yaoundé, dans le cadre des trois jours de travail dédiés à la Commission mixte permanente de sécurité transfrontalière et de la deuxième session de la Commission ad hoc des frontières entre le Cameroun et le Gabon, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a visité le Secrétariat permanent du Comité des chefs de police d’Afrique centrale (CCPAC) et le Bureau régional Interpol.
Le ministre d’État à l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a séjourné du 24 au 28 mai à Yaoundé, la capitale camerounaise, où il a conduit une délégation dans le cadre des travaux de la première session de la Commission mixte permanente de sécurité transfrontalière et de la deuxième session de la Commission ad hoc des frontières entre les deux pays.
S’il résulte des travaux que le ciel des relations entre ces deux pays ne souffre d’aucun nuage, les deux pays ont tout de même décidé d’«intensifier la coopération entre les deux pays en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière, notamment l’insécurité, l’immigration clandestine, le blanchiment d’argent, le terrorisme, la piraterie, le trafic de drogues et d’autres stupéfiants, la traite des êtres humains, le trafic d’armes à feu, de munitions et d’autres substances dangereuses».
À l’issue des travaux, Lambert-Noël Matha, par ailleurs président du Forum des chefs de police d’Afrique centrale, s’est rendu au Secrétariat permanent du Comité des chefs de police d’Afrique centrale et au Bureau régional Interpol. Deux structures internationales de police installées dans la capitale camerounaise.
La visite s’est effectuée en présence du Délégué général à la Sûreté nationale (DGSN) du Cameroun, Martin Mbarga Nguele. Le colonel de la police congolaise, Michel Koua, Secrétaire permanent du CCPAC, a indiqué que «la sous-région, au regard des richesses naturelles qui sont les siennes, notamment dans le domaine faunique, est constamment sous la menace des braconniers».
Par ailleurs, la prolifération des armes légères et de petit calibre est préoccupante et nécessite plus que jamais une collaboration efficace entre les polices de la sous-région. La sécurité est un préalable indéniable pour la libre circulation des personnes et des biens au sein de la sous-région.
Le CCPAC compte 8 pays dont les six de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), la République démocratique du Congo (RDC) et Sao Tomé et Principe.