C’est par le biais d’un récent communiqué signé de son président que la Fédération gabonaise des syndicats des transports et assimilés (FEGASTA) Albert Bernard Bongo Essono a annoncé l’entrée en grève prochaine des transporteurs de la ville de Port-Gentil. Une décision qui serait consécutive à la continuité du racket de la part des agents de Forces de l’ordre et pour lequel le gouverneur est appelé à intervenir au risque de paralyser la cité pétrolière.
La tension sociale ne cesse de croître dans la capitale économique du Gabon entre les Forces de l’ordre et les transporteurs terrestres urbains. En effet, ces derniers ont décidé d’une levée de boucliers dans les tout prochains jours suite au racket dont ils se disent victimes de la part des agents de police. L’annonce publique a été faite par l’entremise d’un communiqué signé du président de la Fédération gabonaise des syndicats des transports et assimilés. Pour Albert Bernard Bongo Essono, la situation n’a que trop duré.
Lors de son passage dans certains médias, Albert Bernard Bongo Essono n’a pas manqué d’interpeller les plus hautes autorités de la place à prendre leurs responsabilités face au problème de racket orchestré par les forces de l’ordre. « Vu que le racket continue et que les policiers n’obéissent pas, nous allons rentrer dans une grève générale illimitée. Là, seuls le président de la République ou le Premier ministre vont devoir intervenir. Sinon, rien ne sera fonctionnel. La guerre est déclarée ! », a-t-il déclaré.
Pour Albert Bernard Bongo Essono, le président fédéral de la FEGASTA, cette levée de boucliers vise à interpeller les autorités gouvernementales quant à de nombreuses situations qu’ils décrient depuis des années et qui mettent à mal les opérateurs économiques travaillant dans ce secteur. Un délai d’une semaine a donc été donné au gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong afin qu’il trouve une solution idoine pour que la pénurie de transports qu’ont connue les riverains en mars dernier ne se reproduise plus.