Le double sommet de l'Union africaine de Malabo s'est terminé samedi 28 mai, au soir. Il y a une courte cérémonie de clôture, à l'issu du huis-clos des chefs d'États, mais pas l'habituelle lecture de la déclaration et des décisions prises par des chefs d'État. Ces documents sont parvenus à RFI ce 29 mai.
Au final, aucune mesure spectaculaire n'a été annoncée, mais il y a une volonté de mettre en application de nombreuses mesures prises depuis longtemps et qui n’ont jamais été mises en application. Les chefs d'États ont focalisé leur attention d'abord sur le terrorisme, devenu aujourd'hui une menace existentielle pour une partie de l'Afrique, et ils se sont voulus réalistes.
Malgré plusieurs initiatives sur les plans militaire ou juridique, les chefs d'États ont reconnu que « le terrorisme a continué à prospérer » sur le continent, « notamment parce que nous n'honorons pas nos propres engagements ». C’est ce que déclare Moussa Faki, qui donne l'exemple de la Force africaine en attente, qui n'est pas encore fonctionnelle alors qu'elle devait voir le jour il y a 20 ans.... suite de l'article sur RFI