Une passation des charges pas comme les autres. Léon MISTOUL a été hué tout au long de la cérémonie par des soldats en courroux. Ces soldats on poursuivi le général qui a détalé avec sa petite famille. Nommé pour rétablir l’ordre dans les rangs de la police et garantir la sécurité des concitoyens, c’est par la petite porte que Léon MISTOUL est sorti ce matin.
La cérémonie de passation de commandement entre le général Léon MISTOUL commandant en chef des forces de police nationale sortant et le général Athanase NZAMBA PAGA mercredi matin au camp Michel BOUNGOUNDOU de la FOPI à Libreville devant le président de la République en sa qualité de chef suprême des armées et de sécurité, était l’occasion pour la presse et le public venu nombreux prendre par à cette cérémonie de s’apercevoir du niveau de tension qui a longtemps prévalu entre le commandant en chef sortant Léon MISTOUL et l’ensemble du corps de la police.
Dès le début de la manifestation, le commandant sortant a essuyé, à son arrivée, des huées de la part des policiers massés autour de l’espace devant abriter la cérémonie. Léon MISTOUL s’est ensuite dirigé, sous les arbres où les membres du gouvernement présents attendaient l’arrivée du président de la République.
Tout au long de la cérémonie, les apparitions du général sortant étaient suivies de cris de protestations. Au moment de la remise du drapeau au chef suprême des armés en signe de restitution de ses charges, la foule a manifesté de plus belle, applaudissant très fort le Co-chef entrant et criant et sifflant sur chaque intervention du sortant.
Un drôle d’au revoir pour un commandant en chef, du jamais vu dans ce type d’organisation.
Pis, après le départ du chef de l’Etat, un groupe de policier a couru en direction du général qui n’a pas trouvé mieux que de réaliser un sprint de cent mètres, digne d’un Usain BOLT, vers son véhicule, pour échapper à toutes ces personnes qui lui reproche une rigueur démesurée tout au long de son commandement. On pouvait entendre les agents dire à haute voix « enfin libre », « ne reviens plus » et autres propos pas très courtois que l’on ne saurait rapporter ici.
Le général MISTOUL aurait brillé tout au long de son commandement par des accusations et des reproches de tout genre. Selon les agents présents à cette cérémonie, qui rappelaient certaines bévues du co-chef, il ressort que le général aurait humilié plusieurs agents, se transformant même en pugiliste et donneur de coups aux soldats pour des prunes. Les soldats ajoutent à son actif des radiations arbitraires et un comportement cavalier pas conforme aux fonctions qu’il occupait jusqu’à ce jour.