Une semaine après l’annonce des mesures conservatoires visant à circonscrire l’épidémie de grippe aviaire s’étant déclarée dans trois fermes dans la région de Meyang (Komo-Mondah), la direction générale de l’Élevage précise que l’interdiction de la circulation et la de vente de volaille et d’œufs ne concerne pas les autres localités du pays.
Un mois après l’enregistrement d’une vague de décès jugés anormale dans trois fermes situées dans la région de Meyang, dans la commune de Ntoum, le gouvernement par l’entremise de la direction générale de l’Élevage affirme qu’au 25 mai, «l’épizootie est circonscrite et maîtrisée». Aussi, les autorités, prises à partir le week-end dernier par une vingtaine d’acteurs de la filière avicole réunis au sein d’un tout nouveau syndicat, tiennent-elles à expliquer que les mesures conservatoires rendues publiques le 17 mai concernent essentiellement les fermes proches des trois foyers découverts dans le département du Komo-Mondah.
S’agissant de la mesure portant interdiction de circulation des volailles vivantes dans la zone du Grand Libreville initialement annoncée, la direction générale précise désormais que celle-ci concerne uniquement la circulation des volailles de la seule localité de Meyang vers la capitale. «La circulation des volailles vivantes dans les autres localités, la vente des œufs et leur consommation ne sont pas interdites. Les populations peuvent consommer des œufs et poulets bien cuits», poursuit l’administration dirigée par Jean Jacques Mouyabi dans un communiqué présenté comme une «mise au point» dans le quotidien l’Union.
«La direction générale de l’Élevage tient à rassurer les consommateurs, les éleveurs et tous les intervenants de la filière que le gouvernement est à pied d’œuvre pour lutter contre cette épizootie afin de lever rapidement les mesures conservatoires prises», promet-on au ministère de l’Élevage et de l’Alimentation.