Le ministre des Travaux publics a eu une séance de travail avec les entreprises de BTP, le 12 mai à Libreville. Une réunion visant à «accélérer la cadence» de la phase 2 du programme d’aménagement des voiries prioritaires du Grand-Libreville, conformément aux instructions du chef de l’Etat.
Après la dernière sortie du président de la République sur le constat mitigé de l’état des voiries à Libreville, le ministre des Travaux publics a décidé de passer à la vitesse supérieure. Léon Armel Bounda Balonzi a réuni les entreprises de BTP, le 12 mai à Libreville, sous le regard d’un conseiller du chef de l’Etat. Objectif : le démarrage effectif de la phase 2 du programme d’aménagement des voiries prioritaires du Grand-Libreville.
«Nous aurons globalement sur 52 kilomètres prévus dans cette deuxième phase. 35 kilomètres vont connaitre leur démarrage incessamment», a affirmé le Directeur général des infrastructures de transports. «Il y a donc des travaux de pavage qui vont être réalisé sur certaines artères, mais également des travaux de bitumage qui vont être réalisés dans les voiries qui ont été dégradées récemment», a expliqué Serge Pamphile Moumbogou Ditengou, sur Gabon 1re.
Les missions de contrôle joueront un rôle majeur dans le suivi de ce chantier d’envergure. Dans ce sens, le ministère des Travaux publics s’est attaché les services du Bureau d’Ingénierie générale Etude, control de travaux, construction tout corps d’état (Burig Gabon). Celui-ci, aura pour mission de «veiller à la qualité des travaux qui seront exécutés, veiller au respect des délais et veiller au respect des enveloppes reparties aux entreprises», a déclaré sa directrice générale.
«Notre rôle est donc d’accompagner l’administration, d’être présent sur le chantier et de faire un contrôle technique et administratif», a déclaré Jeannette Pambo Fournier. Pour l’heure, seule la moitié des chantiers lancés en vue de la réhabilitation des routes à Libreville et Owendo a déjà été achevée, alors qu’une seconde phase de l’opération est prévue d’ici à 2023. Face à ce constat, à l’issue de sa descente de terrain, le 10 mai à Libreville, Ali Bongo a demandé au gouvernement d’«accélérer la cadence».