Initié par la Société équatoriale des mines (SEM) dans le cadre de ses engagements RSE, le projet 100 forages a été lancé le 12 mai par le ministre des Mines. Son objectif est de mettre à la disposition des populations 100 stations d’eau, grâce à l’exploitation des eaux souterraines.
100 stations d’eau pour fournir de l’eau potable aux populations gabonaises reparties dans les 9 provinces du pays. C’est l’enjeu du projet dit « 100 Forages » initié par la Société équatoriale des mines (SEM) dans le cadre de sa politique de Responsabilité sociale des entreprises(RSE). Lancé le 12 mai par le ministre des Mines qu’accompagnait le ministre délégué à l’Énergie et aux ressources hydrauliques, il devrait permettre d’ériger 100 stations d’eau grâce à l’exploitation des eaux souterraines et favoriser un meilleur accès à l’eau potable aux populations, conformément aux projets retenus dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise.
Selon Elvis Ossindji, le ministre des Mines, ce projet a été voulu par le président Ali Bongo, à travers le décret n°023/PR/MPGM du 22 janvier 2021 fixant les règles relatives à la contribution de l’activité minière au développement local en République gabonaise. «Une volonté manifeste du chef de l’État de mettre l’acte à la parole lorsqu’il parle de prospérité partagée», a estimé le ministre. Les entreprises minières travaillant sur l’ensemble du territoire ont l’obligation de mener des actions en faveur des populations locales. Ces actions sont en direction de 6 cibles : les femmes, les jeunes, l’Éducation, la Santé, les infrastructures, eau et électricité.
Contribution de l’activité minière au développement local
La première phase de ce programme a été lancée dans les communes d’Akanda (premier campement) et d’Owendo (Igoumié). «Ce programme ne remplace pas les activités que mène déjà le ministère de l’Énergie et des ressources hydrauliques», a précisé Elvis Ossindji. Ce programme est reparti en 3 phases. Une phase I concernant les provinces de l’Estuaire (14), Moyen-Ogooué (10), Ngounié (14), Nyanga (11) et Ogooué-Maritime (12). Une phase II touchant celles du Woleu-Ntem (7) et de l’Ogooué-Ivindo (9) et la phase III pour le Haut-Ogooué (12) et l’Ogooué-Lolo (11).
En termes de suivi, un programme service après-vente (SAV) a été mis en place, conduit par les ingénieurs de l’administration des Mines, de la SEM et ceux de l’Energie et des ressources hydrauliques. Ces différentes parties voient en ce projet, la mise à la disposition des populations des infrastructures de base pour la création d’un cadre de vie propice au développement des villes, leurs périphéries et les villages.