Fegafoot: téméraire, Efong Nzolo va saisir la FIFA et le TAS

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Publié le vendredi 13 mai 2022 | Gabon Media Time

© Autre presse par DR
L’ancien arbitre international, Jérôme Efong Nzolo

La décision rendue le mardi 10 mai 2022 par la Commission des recours de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) ne semble pas avoir altéré l’engagement du candidat arrivé second à l’élection de Lambaréné à annuler ce scrutin. En effet, Jérôme Efong Nzolo a annoncé qu’il saisira dans les tout prochains jours la Fédération internationale de football association (FIFA) ainsi que le Tribunal arbitral du sport (TAS).

C’est assurément une nouvelle paire de manches qui s’annonce en grande pompe dans l’affaire de l’élection de la présidence de l’instance faîtière du football gabonais. C’est en tout cas ce qui se dégage de la récente sortie du candidat malheureux Jérôme Efong Nzolo qui entend faire asseoir ses prétentions et aboutir à l’annulation du scrutin déroulé à Lambaréné le samedi 16 avril dernier au terme duquel Pierre Alain Mounguengui a été reconduit pour 4 ans.

Un 3ème mandat que le jeune arbitre retraité ne valide pas. Pour lui, trop d’irrégularités sont à signaler. Lesquelles ne seraient pas prises en compte par la commission de recours accusée d’être de mèche avec le président élu, par ailleurs écroué à sans famille pour complicité dans l’affaire d’abus sexuels sur footballeurs mineurs. Des allégations à prendre avec des pincettes tant Pierre Alain Mounguengui jouit parfaitement d’une présomption d’innocence.

Toujours est-il que dans les arcanes du football gabonais, la tension demeure vive. Et ce n’est pas la décision de rejet rendue le mardi 10 mai dernier qui va arranger les choses. Principal victime de cette décision, Jérôme Efong Nzolo n’a pas masqué son intention de porter l’affaire au sommet du football mondial en l’occurrence auprès des instances de la FIFA et le TAS. « Nous nous attendions à ce que ladite décision se prononce explicitement sur les différents points énumérés dans notre recours pour en démontrer le caractère mal fondé », a-t-il conclu. Ce qui n’aurait pas été le cas. Nous y reviendrons !

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