Du 4 au 6 mai, Andrew Gwodog, l’administrateur-directeur général de la société de réassurance SCG-Ré, a conduit une délégation des assureurs à Port-Gentil suite à l’incident survenu au terminal pétrolier du Cap Lopez, propriété de Perenco. Cette société est assurée par Sanlam Gabon et réassurée auprès de la SCG-Ré, le réassureur national.
« Engagés à plus de 47,75 % sur ce risque avec nos partenaires, nous avons fait le point technique sur cet incident, afin d’en connaître les causes, l’étendue des dégâts ainsi que les conséquences pour Perenco, les producteurs pétroliers, les populations, l’économie gabonaise et l’environnement », affirme Andrew Gwodog. Et d’ajouter : « Toutes ces informations permettront à la SCG-Ré d’ouvrir un dossier sinistre et de l’instruire dans les plus brefs délais ».
Aussi, au cours de cette visite, les assureurs ont évoqué des mesures de sauvegarde et de relance du terminal, les conditions d’entretien des bacs, les parties impliquées et les perspectives pour une reprise normale de l’activité au Cap Lopez. Enfin, ces assureurs ont rassuré Perenco de leur solidarité et l’ont encouragé à prendre toutes les mesures « idoines » en vue de limiter les conséquences matérielles, environnementales et économiques de ce sinistre.
Suite à l’incident survenu sur le terminal pétrolier au Cap Lopez, proche de Port-Gentil (province de l’Ogooué Maritime) le 28 avril dernier, le directeur général de Perenco Gabon, Adrien Broche, a apporté quelques explications le lendemain. « Hier matin, le 28 avril 2022 à 11 heures, une fuite a été détectée sur le bac R17 du terminal. Au moment de la fuite, le bac contenait 50 000 m3 de pétrole brut en attente de chargement pour l’export. Bien que le pompage ait été immédiatement initié par les équipes, la fuite s’est amplifiée et le pétrole s’est répandu dans les bacs de rétention prévus à cet effet », a expliqué Adrien Broche.
Face à l’incident, l’ensemble du personnel a été rassemblé et évacué, puis le terminal a été arrêté, et les opérations de réception, de stockage et d’expédition de brut ont été suspendues.