Du 6 au 7 mai dernier s’est tenue à Libreville la première édition des journées du banquier de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) au cours de laquelle, les banquiers de cette région riche en matières premières (pétrole, bois et minerais) ont longuement réfléchi sur la relance de l’économie régionale post Covid 19.
Les journées ont été organisées par la Fédération des Associations professionnelles des établissements de crédit (FAPEC) dirigée par Loukoumanou Waidi, Directeur général de BGFIBank Gabon.
Dans la capitale gabonaise, les banquiers venus des six pays membres de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) se disent capables de financer l’économie régionale avec ou sans les emprunts extérieurs.
« Nous disposons dans la zone de toutes les ressources qu’il faut pour financer nos économies. Nous disposons de tous les instruments. Il y a le secteur bancaire à travers les banques. Il y a le secteur financier à travers les sociétés de bourse et la COSUMAF », a expliqué M. Loukoumanou.
La CEMAC dispose en effet d’un secteur bancaire très solide. Les banques de la région ont la réputation d’être en surliquidité. Les Cinq de six pays membres de la CEMAC sont producteurs de pétrole. Seule la Centrafrique ne produit pas de pétrole mais son sous-sol est riche en pierres précieuses. La CEMAC est surtout l’une des régions d’Afrique pourvoyeuses des matières premières (bois, minerais et pétrole).
Autre avantage souligné par les banquiers, la CEMAC dispose d’une monnaie unique, d’une banque centrale unique et des textes uniques de convergence économique.