La Première ministre a instruit jeudi les membres de son gouvernement de faire accélérer les travaux sur les chantiers pour leur livraison aux dates prévues. En attendant, elle prévoit d’auditer les travaux déjà effectués avant de prendre des décisions.
Lancés il y a plusieurs mois grâce au mécanisme de financement PID/PIH (Provision pour investissements diversifiés / Provision pour investissement hydrocarbures), les travaux liés à la réhabilitation des universités du Gabon devraient s’achever aux dates fixées par le calendrier négocié avec les différentes entreprises acquéreuses des marchés. C’est, en tout cas, le souhait de Rose Christiane Ossouka Raponda qui l’a exprimé jeudi 5 mai à la faveur d’une réunion avec plusieurs membres de son gouvernement.
Si la Première ministre n’a pas caché son impatience, c’est que, selon elle, «ces travaux [étaient] très attendus, en particulier par les étudiants et leurs professeurs», alors que des établissements comme l’Université Omar Bongo (UOB), la plus ancienne, montrait désormais une image peu reluisante au vu de l’état de dégradation de certains de ses bâtiments. Aussi, tout en émettant le vœu que les chantiers en cours avancent «à bon rythme», elle a annoncé qu’une fois l’ensemble des informations en sa possession, elle prendra «des décisions complémentaires» visant à livrer ces différents chantiers dans les délais.
En attendant, la cheffe du gouvernement dit avoir demandé un audit externe pour s’assurer de la parfaite qualité des travaux déjà effectués. «Les infrastructures construites au Gabon doivent être utiles, fiables et durables, comme l’exige le président de la République Ali Bongo Ondimba», justifie-t-elle sur sa page Facebook.