Une semaine après la découverte d’une fuite équivalant à environ 300 000 barils de pétrole sur un site de Perenco au terminal du Cap Lopez, le groupe franco-britannique et les autorités gabonaises ont affirmé que la situation est « complètement maîtrisée ». Mais les organisations de la société civile restent sceptiques.
Le gouvernement affirme qu'aucune pollution maritime n'a été constatée à ce jour. Cependant, Georges Mpaga, du Réseau gabonais des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG), n'est pas d'accord. Lui a relevé l'existence des taches d'huile dans l'eau sur les sites d'Oba et de Moba, dans le département d'Etimboué :
« La station de Moba est inondée de dizaines de tonnes d’hydrocarbures qui sont en train de répandre autour de la forêt. Il y a des mangroves à côté, donc c'est une catastrophe majeure qui se profile à l'horizon. »... suite de l'article sur RFI