Que se passe-t-il au sein de la Confédération patronale du Gabon (CPG)? C’est la question qu’on pourrait se poser à la suite de la démission pour le moins tonitruante de 8 membres de cette organisation. Des démissions qui viennent jeter le trouble sans qu’une raison apparente n’ait été donnée par les syndicats et entreprises démissionnaires.
C’est par le biais d’un communiqué paru ce mardi 03 mai 2022 que ces organisations ont annoncé leur décision de claquer la porte de la Confédération patronale du Gabon. Il s’agit entre autres de l’association professionnelle des établissements de crédit (APEC), le syndicat des importateurs et exportateurs (Sympex), l’union des représentants automobiles et industriels (Urai), le syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (Sebtp), le syndicat des sociétés hôtelières et de restauration, le groupement professionnel des pétroliers (Gpp), le groupement des transports terrestres et le général business machine (GBM).
Si dans sa communication les syndicats et entreprises ne donnent pas les raisons de ces départs, ils indiquent qu’ils « ne sauraient désormais être associés aux activités et communications de la CPG, ni être engagés par les actes de celle-ci ». Ils précisent par la suite « ne plus vouloir être associés aux activités et aux communications de la CPG, ni être engagés par des actes de celle-ci ».
Une nouvelle qui pourrait susciter des inquiétudes auprès des autres membres de cette institution dirigée par Alain Bâ Oumar depuis février 2017. Il faut dire que les membres démissionnaires figurent parmi les plus important que comptait cette organisation.