Médias : le nouveau bureau de l’OPAM fait sa rentrée solennelle

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Publié le mardi 3 mai 2022 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Le président du mouvement Honneur et dignité, Télesphore Obame Ngomo

Élu en septembre 2021, le bureau de l’Organisation patronale des médias du Gabon (OPAM) a fait sa rentrée solennelle ce lundi 2 mai à Libreville. Son président, Télesphore Obame Ngomo, en a profité pour décliner les principaux chantiers dont la matérialisation est censée intervenir au cours de ses deux années de mandat, parmi lesquels la revalorisation à 500 millions voire 1 milliard de FCFA de la subvention à la presse nationale.

Près de 8 mois après son élection et son installation, le nouveau bureau de l’OPAM a fait sa rentrée solennelle lundi à la faveur d’une cérémonie officielle organisée à Libreville, en présence d’hommes et femmes de médias, de diplomates et de responsables de partis politiques et d’institutions publiques. L’occasion pour Télesphore Obame Ngomo de décliner les grandes lignes de son projet à la tête de cette organisation née cinq ans plutôt avec, initialement, trois objectifs : défendre les intérêts et les droits des organes de presse face au diktat de la Haute autorité de la communication (HAC, ancien CNC), obtenir le retour au paiement de la subvention allouée à la presse par l’État et faire connaître la structure naissante au plus grand nombre.

Si ces trois objectifs ont été atteints avec plus ou moins de succès, pour les deux prochaines années correspondant à la durée de son mandat, le président de l’OPAM entend poursuivre les chantiers entamés par son prédécesseur, ceci «dans un état d’esprit apaisé et réfléchi», alors que les rapports avec les pouvoirs publics, particulièrement avec l’autorité de régulation, la HAC, ont souvent été conflictuels. Il s’agira notamment pour l’organisation, en premier lieu, de renforcer son «partenariat indispensable» avec les autorités.

1 milliard de FCFA de subvention annuelle

Télesphore Obame Ngomo et son bureau entendent également «lutter contre la précarité [des entreprises de presse] qui tue l’indépendance du journaliste», en persuadant l’État à organiser les états généraux de la presse. Mais avant cette grand-messe censée permettre de «diagnostiquer tous les problèmes et trouver les solutions idoines», l’OPAM envisage de solliciter auprès des pouvoirs publics la revalorisation de la subvention qui était allouée à la presse.

«Sous Omar Bongo Ondimba, la subvention à la presse négociée par l’abbé Noël Ngwa était de 500 millions de francs. Au fur et à mesure que le temps passe, elle a été réduite pour plafonner à 120 millions. Nous demandons aux responsables de l’État en charge de ces questions d’adapter cette enveloppe aux réels besoins démocratiques de notre pays. Revenir à 500 millions serait déjà bien. Mais monter à 1 milliard serait mieux», souhaite l’organisation dont un des projets, à long terme, est la construction d’une Maison de la presse à Libreville.

L’autre ambition de l’Opam pour l’exercice 2022-2023 est d’encourager la formation et le recyclage des journalistes, tout en multipliant les échanges d’expériences avec la presse étrangère.

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