Suite à l’affouillement observé sur le site de l’échangeur de Nzeng-Ayong, des travaux de sécurisation du talus en dégradation ont été lancés le 28 avril. Il s’agit des travaux menés à titre conservatoire pour atténuer le phénomène.
L’affouillement du talus qui jouxte l’échangeur de Nzeng-Ayong représente une sérieuse menace pour la population. L’entreprise Sobea a été appelée à la rescousse pour conforter la berge, sécuriser la conduite de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ainsi que la chaussée. Présent sur les lieux le 28 avril, le ministre des Travaux publics parle d’une «solution provisoire» qui devrait permettre de protéger la conduite pour que le service de l’eau soit toujours en continue. «Mais je voudrai rassurer les populations que l’échangeur n’est pas menacé par cet affouillement» a déclaré Armel Bonda Balondzi, selon qui, le phénomène est cependant «tout à fait sérieux». «C’est pourquoi nous sommes-là à l’effet d’atténuer le phénomène», a-t-il dit.
S’il a précisé que «les dispositions sont prises pour assurer un écoulement des eaux assez régulier et pouvoir apporter une solution définitive», Virgile Denis, le directeur général de Sobea Gabon et Sogea-Satom a indiqué en quoi consisteront concrètement les travaux engagés. «Techniquement on va prolonger les exécutoires qui passent sous l’échangeur à l’aide des buses métalliques et on va réaliser un talus en remblai qui servira de masque-poids et qui évitera tout glissement du talus existant. Ça va ainsi stabiliser la conduite de la SEEG qui passe en tête de ce remblaie», a-t-il expliqué. «Il s’agit bien d’une mesure conservatoire. On imagine qu’il y aura des travaux plus conséquents à prévoir à l’avenir», a-t-il commenté. «Mais c’est une solution qui permettra à l’administration et au gouvernement de prendre les décisions qui s’imposent», a ajouté Virgile Denis.
La voie impactée est fermée depuis ce 29 avril pour permettre à l’entreprise de livrer le chantier dans les meilleurs délais. Selon le ministre des Travaux publics, il est question de «fermer la circulation parce que chaque fois que les camions passent là-haut, il y a un départ de matériaux qui accélèrent le phénomène d’affouillement».