Caravane médicale à Bitam organisée par Jessye Ella Ekogha : plus de 8 000 actes médicaux gratuits réalisés en 48 heures, des dizaines de milliers de médicaments et un millier de moustiquaires imprégnées distribués

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Santé

Publié le lundi 25 avril 2022 | LaLibreville.com

© Autre presse par DR
Lutte contre le paludisme

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme qui se déroulera lundi 25 avril, une caravane médicale a été organisé dans le département du Ntem dans la province du Woleu-Ntem (nord du pays) du 22 au 23 avril par le porte-parole de la Présidence et membre du Bureau politique du Parti démocratique gabonais (PDG, majorité), Jessye Ella Ekogha. Pour la plus grande satisfaction des habitants et des personnels médicaux participants. Reportage.

Le ciel est bleu ce samedi 23 avril à Bitam, chef-lieu du Woleu-Ntem, une province du nord du Gabon.

Et dans les yeux, ceux des nombreux patients venus se faire soigner, des rayons de soleil. « C’est un grand jour pour ma femme et moi aujourd’hui. Notre garçon de six ans toussait depuis plusieurs semaines. Tout ce qu’on lui a donné n’a eu aucun effet. On a vu le docteur gratuitement. Il nous a prescrit des médicaments gratuitement. Et deux heures après, la toux s’est déjà arrêté. Nous sommes heureux et soulagé », déclare Martial, chauffeur de taxi, venu Place de l’Indépendance.

Plus loin, au Complexe Providence, sur un autre des trois sites où a pris place la caravane médicale, nous croisons Yvette Zeng, la petite cinquantaine, une habitante de Bitam. Malgré la fatigue, elle sourit. « Je suis là parce que je dois me faire opérer demain. Des poches de sang seront acheminés d’Oyem. Cette opération est gratuite alors que quand j’ai fait les examens, on m’a dit que cette opération couterait 9 000 francs CFA. Je remercie donc Jessye Ella Ekogha et le chef de l’Etat, SE Ali Bongo Ondimba. Dieu sait sinon ce qui me serait arrivée », témoigne-t-elle.

Ce sentiment de satisfaction n’est pas seulement partagé par les habitants de Bitam. Il l’est aussi par les nombreux personnels de santé, mobilisés pour l’occasion.

« Nous sommes à Bitam aujourd’hui pour renforcer les activités qui ont été initiées dans le cadre de la lutte contre le paludisme comme les campagnes médico-chirurgicales et les activités socio-éducatives », explique le professeur Sima, gynécologue obstétricien qui officie habituellement au CHUL de Libreville.

« Nous sommes venus aider nos confrères locaux, afin de renforcer leur expertise notamment dans la prise en charge de certaines pathologies qui supposent des actes chirurgicaux comme dans le cas de la paratomie, notamment pour retirer des tumeurs », précise-t-il, avant de remercier « les organisateurs de cette caravane médicale et au premier chef Jessye Ella Ekogha qui a fait en sorte de rendre tout cela possible ».

Si patients et professions de santé ont le sourire, c’est que le bilan de ces deux journées est particulièrement reluisant. Plus de 8 000 actes médicaux (consultations, opérations chirurgicales…) ont été effectués, des dizaines de milliers de médicaments et un millier de moustiquaires imprégnées pour prévenir le paludisme ont été distribués à la population.

Pour renforcer la sensibilisation auprès des jeunes, trop souvent négligents, un tournoi de basketball a même été organisé, de même qu’un set de D.J.

Cette caravane médicale, organisée en collaboration avec le Samu social gabonais et le soutien de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, GSEZ, la Sobraga, et la Fédération gabonaise de basketball, a été initiée par Jessye Ella Ekogha, qui multiplie les initiatives en matière de santé publique dans le Nord du pays. En mai 2020 déjà, il avait organisé une caravane médicale à Bitam. En décembre 2021, il avait offert, toujours à Bitam, son premier espace de santé urbain comprenant un cabinet médical et une pharmacie (lire notre article).

Selon un proche de Jessye Ella Ekogha, une nouvelle caravane médicale sera organisé l’année prochaine à la même période. « C’est une bonne habitude qui a été prise. Jessye (Ella Ekogha) est là pour s’inscrire dans la durée. La santé, c’est le bien le plus précieux. On va donc continuer », déclare-t-il. Lui aussi semble très satisfaits du déroulement de cette caravane médicale. Il y a, objectivement, de quoi.

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